Arrêts d’autobus sur la 112 à Carignan: plus de sécurité toujours réclamée

Différents aménagements afin de rendre plus sécuritaires les arrêts d’autobus situés sur la route 112, à la hauteur du chemin de la Carrière, sont toujours à l’étude.
La Ville de Carignan et exo, l’organisme responsable du transport en commun dans la Grande région de Montréal, avaient soumis en décembre 2017 une demande au ministère des Transports pour installer des abribus à cet endroit. La route 112 est sous juridiction provinciale. Leur demande a été refusée en février 2018 pour des raisons de sécurité.
Au ministère des Transports, Karine Abdel, une porte-parole, mentionne que les abribus doivent être aménagés à « dix mètres de la route sans nuire à la visibilité des véhicules à l’approche des intersections. Cette norme permet d’assurer la sécurité de tous les usagers, particulièrement des piétons qui attendent l’autobus ».
La limite de vitesse à cet endroit a aussi été mise en cause. « La route 112 a des zones à 70 km/h, là, c’est 90 km/h. Normalement, à cette vitesse, il n’y a pas d’arrêts d’autobus, mais ils sont déjà là. On nous dit qu’il n’y a pas d’espace pour installer des abribus, mais il y en a » indique Patrick Marquès, maire de Carignan.
Les arrêts, placés de chaque côté de la 112, ont été installés à cet endroit en 1985, selon les informations obtenues par le Journal en juillet 2017.
La volonté de rendre les arrêts plus sécuritaires n’est pas pour autant abandonnée. « On souhaite la sécurité des usagers et on prône l’utilisation du transport en commun. Il faut trouver des solutions acceptables », affirme le maire de Carignan.
Exo souligne également avoir la sécurité des usagers à cœur et travaille de concert avec la Ville et le ministère afin de trouver des solutions.
M. Marquès précise que depuis 2016, le budget est réservé pour faire l’aménagement d’abribus. La Ville attend l’aval du ministère.

« On souhaite la sécurité des usagers et on prône l’utilisation du transport en commun. Il faut trouver des solutions acceptables » – Patrick Marquès

Différentes solutions

Le maire de Carignan affirme que différentes propositions sont à l’étude. La Ville a eu une rencontre avec exo en octobre afin d’en discuter. Ils sont maintenant en attente d’une rencontre avec le ministère des Transports.
Parmi les scénarios étudiés, le maire indique qu’ils ont proposé de détourner le trajet dans le quartier du boulevard Désourdy. « Comme c’est un express, on nous a dit qu’on ne pouvait pas allonger le temps du parcours », affirme M. Marquès.
Les circuits d’autobus express qui relient Chambly à Longueuil circulent à ces arrêts et un trajet entre Chambly et Carignan.
Le maire mentionne que l’ajout d’une voie dédiée aux transports collectifs est aussi étudié. Elle permettrait possiblement de désengorger le secteur. « Le député est au fait de la congestion sur la 112. Peut-être qu’avec son aide, on aura des résultats », dit-il.
Le ministère précise offrir un soutien aux municipalités et aux organismes de transports collectifs pour les informer des normes en vigueur.