Plus de 5200 $ amassés pour POSA lors du Défi des chefs

C’est le 28 novembre dernier qu’avait lieu, au restaurant Le Fourquet Fourchette, le fameux Défi des chefs organisé afin d’amasser des fonds au profit de l’organisme POSA Sources des Monts.

Sept chefs cuisiniers envoyés par des restaurants de la région avaient ainsi concocté, pour la centaine de convives présents, une recette à partir d’ingrédients tantôt imposés (légumes, crème, fromage et pâtes), tantôt choisis. Les invités se sont alors improvisés juges culinaires pour l’occasion, votant pour leur plat préféré. Parmi les chefs Éric du restaurant hôte, Jess de La Croisée des Chemins, François du Garde-Manger de Francois, Robert du restaurant Les d’Oeufs copines, Steven du Marius et de La Taverne, Telmo de chez Les grillades du Fort, et Karine du restaurant Chez L’Artisan, c’est cette dernière qui a été proclamée grande gagnante de l’édition 2021 du Défi des chefs. Son plat raffiné aux airs de pogo de luxe sans saucisse à base de poivron, trempé dans une purée de brocoli en coupe, a conquis les papilles de la galerie. La cheffe Marie-Ève et les jeunes de POSA Source des Monts avaient également préparé un pâté chinois pour les enfants présents.

« (…) l’édition 2021 est un succès! » – Sandra Bolduc

À la hauteur des attentes

Grâce aux revenus générés par la vente de billets et par les ventes à l’encan tenu sur place, et après le compte des dépenses, c’est un montant de 5237 $ qui a été collecté pour POSA. Sandra Bolduc, la directrice de l’organisme, s’est dite « très satisfaite » des retombées de l’événement. « Malgré les restrictions qui ont dû nous faire revoir tout le déroulement de la levée de fonds, l’édition 2021 est un succès! », a-t-elle confié au journal.

Rappelons que POSA Source des Monts, qui lutte contre l’exclusion sociale et à la pauvreté auprès de personnes âgées de 35 ans et moins, offre de nombreux services à sa clientèle : clinique jeunesse, programme de repas chauds et de collations aux enfants démunis J’ai faim à tous les jours, expression artistique avec POSART et les soirées slam, expériences d’emploi, activités de l’Éko-squad, etc.

« On espérait pouvoir tenir cet événement, car, comme vous le savez, la plupart des levées de fonds ont dû être annulées et ça a été très difficile sur le plan financier pour plusieurs organismes, dont POSA », a déclaré Mme Bolduc lors de l’événement. « Le travail de rue, c’est d’aller vers les gens, d’aller à la rencontre des gens. On n’attend pas qu’ils viennent vers nous, on va vers eux (…) on ne fait pas de gros plan d’intervention, on leur propose des ressources, ils en choisissent une et on les accompagne pour qu’ils ne soient pas tout seuls (…) c’est aider les gens à prendre le pouvoir sur leur propre vie et à être accompagnés, et jamais jugés. »

La création d’une maison de chambres

L’événement était aussi l’occasion pour la directrice de révéler les avancées d’un projet important mené par son organisme, soit l’acquisition de la maison adjacente à celle de POSA pour la création d’une « maison de chambres ». L’établissement accueillera les jeunes des centres jeunesse qui se retrouvent à la rue lorsqu’ils atteignent la majorité.

Une bénévole reconnue

Caroline Lebel. (Photo : Chloé-Anne Touma)

Mme Bolduc n’a pas manqué de saluer l’implication de la bénévole Caroline Lebel dans le projet. Connue pour son dévouement et son engagement auprès de plusieurs causes au sein de la communauté, la courtière immobilier consacre deux jours par semaine à POSA, en plus d’œuvrer auprès d’un autre organisme. Si son emploi du temps le lui permettait, elle en ferait davantage. « Je veux donner mon temps à l’autre », a-t-elle confié au journal, peu de temps après avoir gagné le prix « moitié-moitié » du tirage organisé lors de l’événement. « La vente des billets du tirage a généré 600 $. De ce montant, 300 $ est remis au participant gagnant du tirage. C’est ce que j’ai gagné, mais je choisis de le remettre à POSA », a-t-elle expliqué.