Légalisation du cannabis : pas de gros changements à la Clinique des jeunes

La Clinique des jeunes du Bassin de Chambly n’entend pas modifier de façon importante ses interventions auprès des jeunes à la suite de la légalisation du cannabis récréatif.
« Ça ne change absolument rien, commente Sandra Bolduc, directrice générale. S’il y a quelqu’un qui veut s’en sortir qu’il ait 16 ans et qui le fasse illégalement ou 19 ans de façon légale, il va vouloir rencontrer un spécialiste en toxicomanie de son propre chef, soit pour au moins diminuer sa dose, ou pour s’en sortir. Ça ne change rien au niveau de l’intervention. »
La directrice générale précise toutefois que la Clinique souhaite avoir un professionnel en toxicomanie. « On est en train de travailler pour bonifier l’offre plus au niveau de la toxicomanie et la santé mentale. On a un médecin, un travailleur social et une infirmière, mais on aimerait avoir un spécialiste pour faire des interventions en toxicomanie ou en santé mentale. Ça, c’est dans les projets futurs à voir avec le CISSS. Ce qui nous manque, c’est toujours l’argent. »

« On est en train de travailler pour bonifier l’offre plus au niveau de la toxicomanie et la santé mentale. » – Sandra Bolduc

Sandra Bolduc mentionne en outre que la Clinique a un travailleur de rue qui possède un certificat en toxicomanie et une intervenante auprès des jeunes qui prépare un certificat en cette matière. De plus, une collaboration existe avec Narcotiques anonymes et Actions dépendances.

POSA comme administrateur

Depuis le 1er juillet 2018, la Clinique est administrée par l’organisme POSA/Sources des Monts. Sandra Bolduc rappelle que le service de la Clinique avait été créé sous POSA en juin 2011, et en juillet 2012, il y a eu la constitution de la Clinique comme un OSBL.
La Clinique est ouverte trois jours par semaine : du lundi au mercredi, de 9 h à 17 h.