La Société Alzheimer du Haut-Richelieu organise des groupes de soutien pour proches aidants. 

La Société Alzheimer du Haut-Richelieu (SAHR) offre des groupes de soutien pour proches aidants d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble cognitif. La période d’inscription pour les groupes de cet automne est en cours.

La SAHR estime qu’en 2040, le nombre de personnes de la MRC-du-Roussillon atteintes d’Alzheimer ou d’un trouble cognitif majeur devrait doubler et atteindre environ 6400 personnes. La SAHR a pour mission d’apporter de l’aide aux personnes atteintes de la maladie ainsi qu’à leurs proches aidants, notamment à l’aide de groupes de soutien. « C’est un soutien que tout le monde devrait avoir lorsqu’un diagnostic est posé », souligne Madame Louise Paquette-James, proche aidante pour son mari atteint d’un trouble cognitif.

En apprendre davantage

Les groupes ont pour but d’apporter de l’information aux personnes proches aidantes pour améliorer leur qualité de vie, mais aussi pour mieux comprendre la maladie. Ils abordent différentes thématiques, dont l’évolution de la maladie, la communication, la gestion du stress et la culpabilité que peuvent ressentir les personnes proches aidantes.

« Je suis maintenant mieux » équipée » pour faire face à la maladie cognitive… je n’y connaissais pas grand-chose! », partage une ancienne participante aux réunions. Un avis partagé par Madame Paquette James. Infirmière de formation, elle affirme : « Tu t’attends à ce qu’une infirmière en sache plus que les autres et non, tu ne connais rien à travers tout ça ».

« Ça permet d’évacuer, d’apprendre et d’échanger des astuces. » – Mireille Lallier

« La base c’est vraiment de mieux comprendre la maladie pour avoir des interventions adéquates », note Mireille Lallier, rédactrice à la SAHR. Elle souligne l’importance pour les proches aidants à apprendre à prendre soin d’eux, un aspect abordé dans les groupes de discussion.

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Les groupes de soutien sont aussi des lieux de rencontre où il est possible pour les proches aidants de partager ce qu’ils vivent au quotidien. « Il y a des choses que tu peux dire à un étranger, mais que tu n’oses pas dire à tes enfants », confie Mme Paquette-James. Un ancien participant ajoute que « les échanges avec les autres participants sont très rassurants… les proches aidants se rendent vite compte qu’ils ne sont pas seuls et que tous vivent des situations similaires ».

Mireille Lallier souligne que le même groupe se suit durant la totalité de la formation, ce qui leur permet de tisser des liens. À la suite des rencontres, les participants peuvent participer à des cafés-conférences, où ils peuvent discuter. « Ça permet d’évacuer, d’apprendre et d’échanger des astuces », souligne Mireille Lallier. Elle ajoute que ces rencontres permettent de briser la solitude. « Souvent on s’isole en devenant proche aidant, je pense que c’est un petit peu inévitable », ajoute-t-elle.

En plus de développer des amitiés, Mireille ajoute que le groupe permet aussi de partager des aspects positifs de la maladie. Elle souligne qu’une formatrice qualifiée est toujours présente, elle peut donc apporter des compléments d’information et encadrer les discussions.

Les groupes

Douze groupes se réuniront une fois par semaine, durant huit semaines cet automne. Les personnes proches aidantes participantes pourront discuter de leur quotidien et approfondir leur connaissance dans le but d’améliorer leur qualité de vie.

Les rencontres sont gratuites pour les personnes possédant une carte de membre valide. Elles sont disponibles à la SAHR au coût de 35$ par année ou encore, de 150$ à vie.

Pour s’inscrire, les personnes intéressées peuvent communiquer avec Élizabeth Mercier au 450 347-5500, poste 2019 ou par courriel, à soutien@sahr.ca.