Nouvelle analyse du ministère: Le plaignant se questionne
Le porte-parole du Regroupement des citoyens de Carignan sur le Golf, Sylvain Garneau, se questionne sur les raisons ayant poussé le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) à changer de position concernant la plainte dé
Le directeur général de Carignan, Alain Cousson, a confirmé qu’il était entré en contact avec le directeur par intérim des affaires métropolitaines, Nicolas Froger, après avoir reçu la première lettre du commissaire aux plaintes du MAMOT, Richard Villeneuve.
Son intervention, qui suivait celle du procureur de la Ville, avait pour but de rétablir les faits en soulignant la fausseté de certains éléments de la lettre.
«Après discussions avec un représentant de la Ville, l’opinion [du MAMOT] a changé drastiquement. Il est possible que l’information transmise par la Ville ait apporté un éclaircissement incroyable au commissaire et au ministère, mais nous voulons savoir clairement de quoi il s’agit», a déclaré M. Garneau au Journal de Chambly.
Pour y parvenir, le Regroupement compte effectuer des vérifications afin de s’assurer que la Ville a agi en bonne et due forme. Il demandera à des avocats si le fait de se conformer au schéma d’aménagement de la MRC de la Vallée-du-Richelieu obligeait la Ville à changer le zonage et ainsi permettre le développement résidentiel Le Riviera.
Le porte-parole du groupe a aussi indiqué, qu’en parallèle, une plainte sera portée au Protecteur du citoyen du Québec.
Bien qu’il doute que le dossier puisse être rouvert, le maire de Carignan, René Fournier rappelle qu’il a toujours été contre la façon de procéder de la Ville dans ce dossier, même s’il approuve le projet Le Riviera.
C’est pourquoi il avait voté contre les règlements en 2012, alors qu’il était conseiller municipal dans l’opposition. «La Ville a fait miroiter aux citoyens qu’ils auraient le droit de parole et le leur a enlevé par la suite», a-t-il affirmé en entrevue.
Pour en apprendre plus à ce sujet, consultez l’article Développement Le Riviera: Carignan n’avait pas à consulter les citoyens.