MRC de Rouville : des défis importants pour la nouvelle directrice générale

Le Conseil des maires de la MRCde Rouville a une nouvelle directrice générale, en la personne d’Anne-Marie Dion.
« Très heureuse d’être choisie parmi les candidats, commente la première fonctionnaire, qui agit aussi à titre de trésorière. Pour moi, c’est un nouveau défi que je suis déjà en train de relever. »
Mme Dion, qui a occupé depuis 2016 le poste de directrice adjointe, jouit aussi d’une expérience de plus de quinze ans dans le milieu municipal, notamment au sein du ministère des Affaires municipales. Détentrice d’un baccalauréat en administration et gestion de tourisme, elle possède aussi une maîtrise en aménagement du territoire.
Des atouts qui l’aideront à relever des défis, et non les moindres : le plan du développement du réseau cyclable régional, la construction de deux écocentres, le plan régional de conservation des milieux humides et hydriques, ainsi que le volet du développement économique.
Le plan sur les milieux humides est une obligation que la MRC doit réaliser. « On n’a pas encore le portrait sur ce qui existe dans le milieu humide et hydrique, rapporte Mme Dion. On a une certaine connaissance, et l’étude va servir à analyser ces milieux. »

« Une chose qui nous manque sur le territoire, ce sont des hébergements. » – Anne-Marie Dion

L’acquisition de deux terrains par la MRC permettra, au cours des prochaines semaines, de terminer le processus amenant à la construction de deux écocentres, un à Marieville et l’autre à Saint-Césaire. Mme Dion ne fixe pas encore d’échéancier, mais l’an 2019 est retenu pour l’achèvement de la construction de ces infrastructures. Plus de 3000 tonnes métriques de matières seront traitées dans ces écocentres.
Tourisme : renouveler l’offre
Celle qui possède une formation en tourisme dit souhaiter renouveler l’offre des attraits de la région. « Une chose qui nous manque sur le territoire, ce sont des hébergements, de manière à faire plus de rétention des gens. » Mme Dion évoque plus de gîtes de style couette et café et davantage d’auberges.
Le côté champêtre de la région pourrait être rehaussé par l’amélioration de l’offre, compte tenu de la popularité du cyclotourisme. Mme Dion cite la Route des champs et verrait d’un bon œil de petits kiosques d’information de services de proximité tels une crémerie, un café, un atelier de vélo, etc., qui existent dans les municipalités le long de cette piste cyclable. Aussi, une halte routière qui pourrait être munie d’une toilette, suggère-t-elle.
Elle retient aussi ce défi de « développer des boucles dans chacune des municipalités pour qu’elles soient accessibles par vélo. Une connexion qui pourrait mener jusqu’à Sainte-Angèle-de-Monnoir, un charmant petit village, ainsi que le long du Richelieu pour aller à Saint-Mathias ».
Au chapitre économique, la question de la pénurie de main-d’œuvre est aussi à l’ordre du jour dans la MRC. Mme Dion mentionne que la MRC participera au comité sur la main-d’œuvre afin d’aider les entrepreneurs. Une équipe de soutien est en place pour offrir diverses formations destinées notamment aux travailleurs autonomes, ajoute Mme Dion.
La MRC invite d’ailleurs les entreprises agricoles à soumettre leurs projets pour avoir la chance de remporter une bourse de 10 000 $. La date limite pour les déposer est le 1er mars 2019.