Manifestation pour Villa Belle Rivière

Une centaine de manifestants sont regroupés actuellement à la Fabrique de la Paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours à Richelieu afin de souligner leur désaccord quant à la vente de l’organisme à but non lucratif (OBNL) Villa Belle Rivière. 

« On veut expliquer notre insécurité, notre stress, à savoir que les administratrices ont pris la décision de vendre l’OBNL. Pour nous, c’est un patrimoine et on veut absolument le garder pour notre sécurité et bien-être », explique Sylvie Adam, porte-parole des résidants de la Villa Belle Rivière.

À ce stade-ci du processus, Mme Adam indique que la direction du Villa Belle Rivière refuse de leur parler et qu’aucune communication n’existe entre les partis. « On nous a répondu que si nous avions des questions, prenez-vous un avocat », souligne la porte-parole. C’est d’ailleurs en ce sens qu’a agi Mme Adam en sollicitant les services d’une firme qui les représente.

À travers des pancartes revendicatrices brandies, quelques figures politiques se profilent au sein de la masse. La députée de l’opposition et porte-parole de l’habitation, Marie-Claude Nichols du Parti libéral du Québec, fait acte de présence. Méganne Perry Mélançon, députée de Gaspé et porte-parole du Parti Québécois (PQ) en matière d’habitation, est sur place en compagnie de Marie-Laurence Desgagné qui sera candidate à l’investiture dans la circonscription de Chambly pour le PQ Denis Trudel, député dans Longueuil-Saint-Hubert et porte-parole du Bloc Québécois en matière de solidarité sociale, est également au rendez-vous. Andrés Fontecilla, député de Laurier-Dorion pour Québec solidaire et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de logement et d’habitation, se distingue également dans la foule. « Jean-François Roberge n’était pas disponible », mentionne en terminant Sylvie Adam relativement à l’absence du député caquiste de Chambly.