L’importance des médias pour les ogasnismes

Tous n’ont pas les moyens de se payer de la publicité. C’est le cas des organismes communautaires, qui n’ont souvent que de petits moyens pour la grandeur de leurs ambitions. En matière de visibilité, ces entités misent sur leur média local. Quel impact aurait pour eux la disparition médiatique?

un texte de

Centre d’écoute Montérégie

Les médias sont très important puisqu’ils nous permettent de faire connaître nos services et ils nous permettent aussi de rejoindre des aînés qui pourraient possiblement avoir besoin de nous. Ils permettent aussi d’informer la population sur des enjeux comme l’isolement des aînés et les répercussions possibles sur leur santé physique et mentale.

Les journaux locaux comme le Journal de Chambly sont d’une grande importance puisqu’ils permettent d’informer les citoyens sur ce qui se passe localement, chez eux. Les aînés représentent, j’en suis certaine, une grande proportion des lecteurs, surtout en version papier.

La disparition des journaux locaux aurait certainement un impact sur la visibilité du Centre d’écoute sur différents plans : recherche de bénévoles, information sur les activités, etc.

Centre communautaire l’Entraide Plus Chambly

Nous envoyons nos textes toutes les semaines afin qu’ils soient publiés dans le babillard. Chaque fois, cela apporte une visibilité nécessaire à notre organisme. Nous sommes un organisme de bienfaisance, donc une OBE. Pour faire la distinction, un OBNL, ou OSBL, est souvent un club social. Une OBE peut émettre des reçus et afin d’y être admissible, nous devons avoir comme mission un des quatre critères délimités par l’ARC et sommes audités chaque année. C’est un service à la société qui se veut non lucratif. Donc, pas d’argent ou très peu pour de la publicité. Je répète, le babillard est crucial pour nous.

Il est clair que pour un organisme communautaire tel que le nôtre, l’Entraide Plus, le journal local est une nécessité. La visibilité offerte aux lecteurs est d’une grande richesse, et pour nous, et pour les citoyens de la communauté. Après 33 années d’existence, nous pouvons confirmer que l’apport des médias a été d’une aide cruciale afin de promouvoir nos services, de faire connaître les besoins de la région et ainsi de participer de façon constante à assurer notre pérennité. Et il l’est encore. De mon point de vue, s’il advenait la disparition d’un journal local, livré à domicile et lu par la plupart des citoyens, ce serait extrêmement dommageable pour la santé des organismes, des gens d’affaires, des citoyens et aussi, oui, des politiciens.

FADOQ de Richelieu

Le Journal de Chambly est important pour nous, le Club FADOQ de Richelieu. C’est le seul moyen de diffuser, de façon régionale, les activités que nous organisons tout au cours de l’année. Nous utilisons le babillard du journal pour renseigner les aînés de Richelieu mais aussi de Chambly, de Saint-Mathias, de Marieville, de Rougemont, etc., sur nos activités hebdomadaires ou mensuelles. Si le Journal de Chambly disparaissait, nous serions désemparés et démunis pour rejoindre les aînés de la FADOQ, car beaucoup d’entre eux n’ont pas Internet.

Le Journal de Chambly est indispensable à la survie de notre organisme parce qu’il constitue presque le seul moyen de rejoindre nos membres.

Longue vie au Journal de Chambly!

Intégration Compétences

Le Journal de Chambly permet à notre organisme de se faire connaître car il est important pour nous de rejoindre le plus de monde possible. C’est le média que chaque citoyen attend afin d’avoir l’information régionale.

Si les journaux locaux disparaissaient, le marché devrait se tourner vers les médias électroniques, et ce n’est pas tout le monde qui est capable de suivre l’actualité par Internet. Ce serait triste de retirer notre journal local, qui existe depuis tant d’années.

Aux Source du Bassin de Chambly

Je trouve que le journal est un bon médium pour rejoindre une certaine partie de la population. Pour faire entre autres du recrutement de bénévoles ou pour s’adresser aux gens un peu plus âgés de la population. Les plus jeunes ne regardent plus vraiment le journal, mais les gens de plus de 40-50 ans le consultent encore.

Nous aimons aussi faire paraître des articles dans le journal quand nous voulons nous adresser à une majorité de gens dans la population. Ainsi, les articles du journal qui sont publiés sur Facebook peuvent rejoindre une clientèle plus jeune. Je continue de croire aux médias locaux.