L’importance de l’achat local

Depuis les dix dernières années, nous entendons parler de plus en plus de l’importance d’acheter des produits du Québec ou encore du Canada. Le Journal de Chambly s’est entretenu avec Ricardo en comparant quelques études réalisées au cours des dernières années.
* Les produits locaux ont réalisé une grande percée dans les supermarchés au cours de la dernière décennie. Selon Protégez-Vous, plus du tiers des consommateurs y consacre désormais plus de 40 % de son budget alimentaire hebdomadaire.
* Cette évolution est due à l’arrivée massive des logos « Aliments du Québec » et « Aliments préparés au Québec » – plus de 22 000 produits certifiés dans tous les secteurs agroalimentaires, qui permettent un repérage facile en magasin.
« J’ai toujours insisté sur le fait que les produits soient bien étiquetés. Selon moi, c’est la base pour que les gens choisissent des produits locaux. Il y a eu une grande amélioration à ce niveau et c’est important que les gens le demandent si ce n’est pas fait », souligne Ricardo.

Étude sur l’achat local

Selon l’Observatoire de la consommation responsable (OCR), l’achat local et le « mieux manger » sont les tendances auxquelles les consommateurs québécois accordent le plus d’importance, qu’ils pratiquent le plus, dont ils ont la meilleure opinion et qu’ils sont amenés à développer encore plus dans la prochaine année.
« C’est une affirmation importante que les Québécois font au même titre que la culture et la langue. La bouffe fait partie de l’identité québécoise et nous devons le faire pour protéger l’économie locale », indique Ricardo.
L’OCR est une cellule d’études et de veille stratégique axée sur la recherche-innovation et le transfert de connaissances dans le domaine de la consommation responsable.
Une étude de l’OCR, concernant entres autres l’achat local, composé des résidants de l’ensemble de la province du Québec, âgés de 18 ans et plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais a donné les résultats suivants :
80,6 % considérant l’achat local important, dont 36,0 % très important.
54,4 % ayant acheté/utilisé souvent (7 à 11 fois) et 25,9 % régulièrement (12 fois et plus) dans la dernière année.
85,5 % disant qu’il est probable, dont 45,4 % très probable d’acheter/utiliser dans la prochaine année.
84,1% ayant une opinion positive, dont 41,8 % très positive.
« Il y a plusieurs façons d’acheter locales. Bien sûr c’est plus facile l’été, mais je connais des producteurs qui ont des terres l’hiver en Colombie-Britannique, par exemple, ça demeure un exemple d’achat local. Sinon, d’utiliser la chaleur sur les toits avec la serriculture en ville ou la production en serre traditionnelle est une tendance qui prouve que les solutions sont multiples. En ce moment, c’est plus cher l’hiver, mais plus les produits seront accessibles; plus on en achètera et moins ils seront dispendieux », conclut Ricardo.
* Source : Protégez-vous