L’histoire se répète

Approximativement six mois se sont écoulés depuis que Jean-François Roberge, député de Chambly, n’est plus ministre de l’Éducation. Son successeur, Bernard Drainville, ne remplit pas le mandat aux yeux du Syndicat de Champlain.

« Si l’on avait à faire le bulletin de M. Drainville, je dirais qu’il n’a pas la note de passage, selon les membres que l’on représente », résume Jean-François Guilbault, président du Syndicat de Cha

Le président du syndicat reconnaît que le projet pilote qui en découle est « apprécié » dans le milieu. « Mais ça ne répond pas à tous les enjeux en éducation », ajoute-t-il.

Parmi lesdits enjeux, la précarité d’emploi et les bas salariés, ainsi que la composition de la classe et la lourdeur de la tâche, sont ce qu’énumère M. Guilbault comme étant « les nerfs de la guerre » des actuelles négociations de la nouvelle convention collective du secteur public. Les négociations ont démarré en janvier. « On n’a pas de signes réels de vouloir faire progresser rapidement la négociation. Le rythme des négociations est très lent », dit Jean-François Guilbault. Il chiffre à une par semaine la fréquence des rencontres aux tables des négociations. « Il va falloir accélérer clairement, d’ici juin, le rythme des rencontres », estime-t-il. Rappelons que le gouvernement avait signifié son intention de régler le dossier pour le mois de juin.

» Si l’on avait à faire le bulletin de M. Drainville, je dirais qu’il n’a pas la note de passage. »  – Jean-François Guilbault

Regretter Jean-François Roberge?

Jean-François Guilbault considère difficile de comparer, à ce stade, le travail de Bernard Drainville à celui de son prédécesseur, Jean-François Roberge. « On sera en mesure de faire cette comparaison au sortir de la négociation. M. Roberge avait fait quand même quelques pas dans la précédente négociation », avance le chef syndical. Il termine en disant qu’il n’a pas entendu ses membres, sur le terrain, soulever le fait de regretter Jean-François Roberge, l’ancien ministre en place.