Les visites à l'Hôpital sont toujours interdites

Au terme de sa rencontre hebdomadaire de suivi de l’éclosion de ERV, des bactéries résistantes à plusieurs antibiotiques, la direction de l’Hôpital du Haut-Richelieu maintient l’interruption des visites de l’établissement de santé du boulevard du Séminair

C’est le statu quo au niveau des visites», souligne Martine Lesage, conseillère-cadre aux relations avec les médias au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC).

Le comité se rencontrait mercredi à 15 h pour faire le topo de la situation. Ces réunions hebdomadaires se font en présence de la présidente-directrice générale adjointe, de médecins de la Direction de santé publique ainsi que de représentants des directions de prévention et contrôle des infections, des soins infirmiers, des ressources humaines, des affaires médicales et des services techniques, laisse savoir Mme Lesage.

Depuis le début de l’éclosion, 66 patients de l’Hôpital du Haut-Richelieu ont été diagnostiqués positifs aux ERV.

Aucun nouveau cas n’a cependant été identifié au cours de la dernière semaine. La semaine précédente, cinq personnes avaient été infectées.

Progressif

Selon le CISSSMC, le retour aux visites de deux personnes par patient se ferait progressivement lorsque l’incidence des nouveaux cas continuera d’être à la baisse.

«Lorsque la situation sera sous contrôle, nous augmenterons d’abord à un visiteur par patient», avisait Martine Lesage il y a quelques jours.

L’interdiction des visites est en vigueur depuis le 2 février. Cette mesure touche l’ensemble des départements de l’Hôpital du Haut-Richelieu, à l’exception de la natalité (5e sud) et de la psychiatrie (4e nord). Seules les visites de personnes significatives aidantes sont demeurées permises.

Cinq unités

L’éclosion de ERV affecte cinq unités, soit les soins intensifs, le 3e nord, le 5e sud, le 6e et le 7e étage.

Les entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) font partie d’une famille de bactéries très fréquentes et présentes dans le corps humain. Elles se transmettent par les mains contaminées.

La souche qui préoccupe les autorités sanitaires est résistante à plusieurs antibiotiques, dont la vancomycine.