Les services de retour au CLSC du Richelieu en 2021
Les citoyens de la région auront accès, au courant de l’année 2021, à un médecin même s’ils n’ont pas de dossier au CLSC du Richelieu et à la clinique médicale qui s’y rattache.
Le député de Chambly, Jean-François Roberge, qui en avait fait une promesse électorale en 2018, l’a confirmé au journal. « Je n’ai jamais perdu de vu la cible de cet engagement de rétablir les sans rendez-vous », affirme-t-il d’emblée.
Le député soutient avoir eu plusieurs discussions avec l’ancienne ministre de la Santé Danielle McCann, qui a chapeauté le dossier, jusqu’à tout récemment. Selon M. Roberge, il était prêt à annoncer la nouvelle avant le changement ministériel. Il a ensuite confirmé la volonté du nouveau ministre, Christian Dubé, pour assurer le retour des services.
« Au ministère de la Santé, ils sont en train de faire tout le nécessaire afin de rétablir le service au courant de l’année 2021», assure M. Roberge. Pour le moment, tous les détails pour la mise en place ne sont pas encore connus.
M. Roberge affirme que cette promesse était primordiale. « C’est important que les gens puissent être soignés à proximité de chez soi », dit-il.
Il estime que ça permet de confirmer une relation de confiance entre le député et les citoyens. « J’ai donné ma parole en campagne électorale. Il n’a jamais été question de ne pas remplir ma promesse. Il restait à voir quand on serait capable de le faire », souligne le député. Ça aura pris plus de deux ans avant de la concrétiser.
Homme refusé et décédé
Cette annonce fait suite à la divulgation d’une histoire dans le Journal de Montréal d’un homme de 33 ans qui est décédé après s’être fait refuser l’accès au CLSC. Le père de famille tentait de se rendre à l’hôpital et serait décédé d’une crise cardiaque en route.
Selon le CISSS de la Montérégie-Centre, qui gère le CLSC du Richelieu, un homme s’est présenté au début juin. Il a demandé « à voir un médecin pour des douleurs musculaires qu’il croyait causées par la réalisation de travaux qu’il avait effectués. Rien ne laissait présager une autre problématique à ce moment », précise le CISSSMC.
Comme l’homme n’avait pas de dossier et « ne présentait pas de signes de détresse », il a été référé vers d’autres cliniques. « Nous le faisons couramment avec d’autres usagers », indique-t-on.
On ajoute que seuls les patients inscrits auprès des médecins y ont accès « comme le prévoit le cadre de référence ministériel ». La clinique de sans-rendez-vous a cessé de voir des patients non rattachés à un médecin en juin 2018. Les maires des villes ainsi que M.Roberge avaient manifesté leurs mécontentements de cette décision à l’époque.
Le CISSMC précise qu’une personne qui nécessite des soins immédiats en recevra. Une ambulance peut également être appelée en tout temps.
On indique aussi que les services ont été élargis du côté du GMF à la demande du ministère de la Santé pour qu’il offre des consultations médicales auprès de la clientèle non-inscrite dans le contexte de la COVID. Ces consultations sont offertes sur rendez-vous.