Les autres ententes avec la Fondation Caramel maintenues

Les municipalités de Saint-Mathias-sur-Richelieu et de Rougemont n’ont pas de reproches à adresser à la Fondation Caramel avec qui ils font affaire. Malgré la fin de l’entente avec la Ville de Chambly, l’organisme continuera pour le moment d’agir sur le territoire.
Du côté de Saint-Mathias-sur-Richelieu, des vérifications ont été faites après que le Journal de Chambly ait dévoilé en mai que des plaintes ont été adressées au ministère de l’Agriculture contre la Fondation Caramel dans les dernières années.
« Nous avons effectué une visite des installations de la Fondation et nous sommes satisfaits de ce que nous y avons vu. Nous sommes également satisfaits des services rendus par la Fondation jusqu’à maintenant. Nous n’avons donc pas de raison de remettre sérieusement en question notre association avec celle-ci pour le moment », a indiqué par courriel le directeur général de la Ville, Philippe Gaudet.
Il a néanmoins tenu à souligner que, compte tenu des circonstances, la municipalité restera vigilante. Elle sera prête à réagir si des éléments nouveaux l’imposent. Le contrat permet de mettre un terme au service dans certains cas problématiques.
Pour ce qui est de Rougemont, aucune plainte n’a été adressée à la municipalité concernant les services de la Fondation Caramel. Le contrat a été conclu il y a seulement près de deux mois.

« Nous n’avons pas de raison de remettre sérieusement en question notre association avec la Fondation Caramel pour le moment. »
-Philippe Gaudet

« Les décisions municipales des villes environnantes leur appartiennent », a affirmé le directeur des services techniques, Damien Sanschagrin par courriel.
Démarches
Après avoir appris que la Ville de Chambly mettait fin à son contrat avec elle, la Fondation Caramel a contacté le ministère de l’Agriculture, le 28 août. Il a validé qu’aucune condamnation ne pesait contre elle et que son permis était valide. L’organisme a donc confié le dossier à ses avocats.
Le maire de Chambly, Denis Lavoie, a confirmé avoir parlé au ministère pour la dernière fois il y a environ un mois. Toutefois, la décision n’a pas été prise en fonction de cette discussion. C’est plutôt une source qu’il ne désire pas dévoiler qui a fourni les informations les plus récentes.
Réaction
Pour sa part, la fondatrice de l’organisme Les chats sans toiT, Crystiane Neveu, s’en remet à la décision de la Ville quant à l’entente temporaire avec les Services animaliers de la Vallée-du-Richelieu.
« Il ne reste qu’à souhaiter que la direction prise sera celle de l’éthique et du bien-être animal, mais surtout que l’on aura bien planifié la transition et la gestion du futur service animalier », a-t-elle déclaré par courriel.