Légère hausse jusqu’à maintenant

Saint-Mathias-sur-Richelieu et Saint-Césaire, à l’instar de plusieurs municipalités, devraient terminer la saison hivernale avec une facture plus élevée que prévu.
C’est en termes de salaires payés pour des heures supplémentaires que la municipalité de Saint-Mathias risque de voir son budget dépasser les prévisions.
« En comparaison avec l’an dernier, on parle d’une hausse des salaires pour le déneigement de l’ordre de 4 422,17 $, rapporte Philippe Gaudet, directeur général. Cependant l’utilisation du sel a été fréquente, plus qu’à l’habitude. On anticipe un dépassement de coûts en ce sens. »
L’enveloppe pour le budget de déneigement à Saint-Mathias est de 147 528 $. En date du 3 mars, un montant de 98 211,56 $ a été dépensé. La municipalité possède un total d’un peu plus de 34 km de chemins et de rues à déblayer.
Philippe Gaudet explique que les heures supplémentaires effectuées par les employés cols bleus ont été légèrement en hausse surtout en début d’année, mais au total, pas de façon très significative. Les conditions météorologiques récentes permettent de régulariser la situation tranquillement, en comparaison aux moyennes annuelles ».
Par ailleurs, le déneigement a été exécuté par le service des travaux publics. Saint-Mathias fait appel exceptionnellement au privé, indique le directeur général.

Des contrats à la hausse

À Saint-Césaire, Micheline Quilès, trésorière et directrice générale adjointe, mentionne que le dépassement du coût est relié en partie au renouvellement des contrats des entrepreneurs de déneigement. Les cols bleus ont été appelés également à travailler un peu plus pour le déneigement, ajoute Micheline Quilès.
La municipalité avait conclu en juillet dernier pour 2017-2018 des contrats totalisant 290 679,10 $ avec deux entrepreneurs, un pour son secteur rural et l’autre pour le secteur urbain. Le budget de déneigement réservé pour cette période est de 436 408 $.
« Pour l’instant, nous espérons seulement que le reste de l’hiver sera clément et que le début de l’hiver prochain le sera également, car si la tendance actuelle se maintient sans trop de neige, nous devrions être en mesure de redresser la situation », souligne Micheline Quilès.
Les deux entrepreneurs ont la responsabilité de déneiger 48,13 km dans le secteur rural, et 27,34 km dans le secteur urbain.