L’école Saint-Vincent encore trop petite
ÉDUCATION. Des parents s’insurgent contre la direction de l’école Saint-Vincent, qui les ont avisés dans une lettre datée du 25 mai que des enfants seraient transférés l’année prochaine à l’école Saint-Michel à Rougemont, faute de places.
La capacité de l’école Saint-Vincent ne permet pas d’accueillir tous les enfants de première et de deuxième année. Daniel Skidds, le père de la petite Mylia, déplore d’avoir été avisé aussi tard.
« Les enfants subissent déjà un stress de devoir apprendre et réussir. Ma fille est plutôt anxieuse et vient de se créer son cercle d’ami. Elle connaît les professeurs et s’est acclimatée à son milieu », se désole-t-il.
Ce dernier a par ailleurs publié sur les réseaux sociaux une photo pour dénoncer le transfert d’élèves fréquentant l’école Saint-Vincent. La publication a d’ailleurs été partagée à plus de 1300 reprises.
Mélissa Talbot se trouve dans la même situation. L’année dernière, sa famille avait pris la décision de ne pas déménager puisque sa fille tenait à rester dans la même école.
« Ce qui me choque, c’est qu’on n’a juste pas le choix. Quand elle m’a apporté la lettre, ma fille m’a dit que si elle devait changer d’école, elle irait pleurer à la directrice », ajoute la mère.
Dans sa lettre, la direction ne mentionne pas le nombre d’élèves qui devront être transférés. On indique seulement que le résultat de cette procédure sera connu par les parents au plus tard le 5 juillet.
La Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSHR) invite d’ailleurs les parents volontaires à faire changer leur enfant d’école à se manifester. S’ils se manifestent en nombre insuffisant, la politique d’admission et d’inscription de la CSHR sera appliquée pour déterminer les enfants qui devront être transférés.
Cinq enfants concernés
Le président du conseil d’établissement, Yan Verhoef, soutient que pour l’instant, le surplus d’élèves n’est pas considérable. Selon lui, ce sont seulement cinq élèves qui seraient touchés par ce transfert.
« Ce sont des chiffres préliminaires. Tout peut changer très rapidement. Les déménagements, les élèves qui redoublent une année peuvent encore altérer la situation. Si tout se présente comme nous le croyons, ce sera un chiffre minime », précise Dominique Lachapelle, directrice générale adjointe de la CSHR.
Cette dernière ajoute qu’il sera possible pour ces élèves de revenir à l’école de Saint-Césaire pour les autres années, si la place est disponible.
En bref
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