Le Sunset Ranch de Saint-Mathias-sur-Richelieu : coupable de services non rendus

Marie-Sarah Paré a eu gain de cause à la Cour des petites créances face au Sunset Ranch de Saint-Mathias-sur-Richelieu, qui ne lui a pas remboursé les prestations non rendues.

Ce sont trois semaines de camp dont la fille de Mme Paré n’a pas bénéficié. Après avoir pris acte de ses droits auprès de l’Office de la protection du consommateur, la mère de famille a décidé de pousser sa cause devant la justice.

« Je l’ai fait par principe. » – Marie-Sarah Paré

Un jugement rapide

Marie-Sarah Paré a ouvert son dossier en ligne. Il a été pris en charge par le Palais de justice de Saint-Hyacinthe. Jamais elle n’a eu à se déplacer. Deux mois plus tard, avant les Fêtes, elle a reçu une lettre indiquant que le jugement avait été rendu en sa faveur « par défaut ». Après en avoir accusé réception, Danika Beaudin et François Bureau, propriétaires du ranch, n’ont tout simplement pas donné suite aux accusations. « J’ai été agréablement surprise de la rapidité à laquelle ça s’est fait. Je suis contente d’être reconnue par le tribunal », affirme Mme Paré.

Un remboursement souhaité

Coupable, le Sunset Ranch doit rembourser à Mme Paré 900 $ pour les semaines de camp. S’ajoutent à la facture les frais de cour de 242 $. Au total, le montant s’élève à 1 142 $. Les propriétaires du ranch ont 90 jours pour rembourser, sans quoi le tribunal s’accorde le droit de saisir des biens. L’Hilairemontaise fonde peu d’espoir en ce sens. « Je l’ai fait par principe », soutient Mme Paré, sceptique à l’idée de revoir son argent. Plusieurs dizaines de parents ont expérimenté ce qu’a vécu Marie-Sarah Paré. Elle les encourage à entamer le même processus judiciaire.

Quant à eux, les propriétaires du Sunset Ranch ont quitté le pays. Sur leurs réseaux sociaux, ils s’affichent en Amérique du Sud, d’un gîte à l’autre.