Le Centre sportif Robert-Lebel ouvre ses portes
C’est officiel, en ce 24 septembre, les outils sont remisés et les travaux du Centre sportif Robert-Lebel sont enfin complétés. Les organisations sportives de Chambly, Carignan, Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Marieville et Saint-Jean-sur-Richelieu, relocalisées, ont réintégré leur habitat naturel afin d’y faire ce qu’elles aiment dans un aréna au goût du jour.
Initialement, la fin des travaux devait être annoncée le 4 septembre. En raison d’un problème technique avec les unités de ventilation causant une humidité dense, il n’en fut rien. L’annonce avait été déplacée au 11 septembre avant d’être ensuite annulée, décalant le match d’ouverture des Forts de Chambly qui devait avoir lieu le 8 septembre.
Sous les yeux de la mairesse Alexandra Labbé et de quelques conseillers, ce sont des travaux en deux phases qui se sont conclus.
La phase un, au coût de 1,7 million $, visait à refaire l’isolation générale du bâtiment en procédant notamment à la réfection complète de la toiture de même qu’à l’isolation des murs de l’aréna. Le système de luminaires situé au-dessus de la glace avait également été modifié pour le convertir aux lumières à diodes électroluminescentes (DEL). On a en plus procédé au changement complet du système de sonorisation.
« L’ensemble du projet n’a occasionné qu’un dépassement de coût de maximum 5 %, ce qui est très bon dans les circonstances. »
– Frédéric Turgeon
La phase deux, plus volumineuse financièrement, a, quant à elle, touché le système de réfrigération, le remplacement de la dalle réfrigérée, le changement des systèmes de chauffage et de ventilation, de même que le changement complet des bandes de la patinoire. Le changement des bandes n’était pas inscrit au programme de départ, mais la compagnie sous-traitante l’a fortement suggéré en raison d’un nivellement inadéquat. Cette deuxième phase s’est élevée en tout et pour tout à 4 millions $. Essentiellement, ces travaux auront une incidence en ce qui a trait au rejet des gaz à effet de serre endommageant la couche d’ozone.
« L’ensemble du projet n’a occasionné qu’un dépassement de coût de maximum 5 %, ce qui est très bon dans les circonstances », indique Frédéric Turgeon, régisseur sportif qui procédait à une tournée de l’amphithéâtre en compagnie des médias.
Provenant de trois différents programmes, 2 millions $ de subvention ont allégé ce projet global d’une valeur de 5,7 millions $.
Économie d’énergie