Le boudin de gala

Les Fermes PB ont remporté une cinquième assiette lors du concours annuel du meilleur boudin au Québec. Une grande fierté pour l’entreprise de Marieville.

Dans le bureau trônent les cinq assiettes remportées en quatre éditions du concours du meilleur boudin au Québec. « On est la seule entreprise à avoir remporté au moins une assiette chaque année, renchérit Janick Martin, directrice générale des Fermes PB. Cela prouve la constance et la qualité de nos produits. » Cette fois, c’est la pizza au boudin qui a remporté le Délys Bronze dans la catégorie « Boudins créatifs ». « Cela montre le dynamisme de notre équipe. L’année dernière, on avait gagné avec un plat style sushi, ajoute-t-elle. L’entreprise fait du boudin depuis longtemps. C’est le chef Jean Mourre qui a commencé à le cuisiner et la recette s’est transmise au sein de l’entreprise. »

Les Fermes PB militent pour que le boudin soit reconnu comme un met haut de gamme. « C’est notre défi, précise Janick Martin. Au Québec, c’est vu comme un plat basique, car ce sont les agriculteurs qui emploient le sang de cochon afin d’utiliser 100 % de l’animal. Et cela se comprend bien. Mais de notre côté, on commercialise notre produit aux restaurants et aux épiceries. Certains particuliers sont aussi de grands fervents. Ils peuvent faire des kilomètres pour venir l’acheter! Avec des pommes ou des pommes de terre, c’est un délice! »

Une solution de sous-traitance

Propriétaire des Fermes PB depuis cinq ans, Janick Martin a pris goût à améliorer le contenu des assiettes des Québécois. « Je voulais être aux commandes de mon entreprise et l’opportunité s’est présentée avec les Fermes PB, rappelle-t-elle. J’avais envie de donner de la continuité à ce beau projet. On offre une belle solution de sous-traitance aux hôtels et aux restaurants dans cette situation de pénurie de main-d’œuvre. On valorise aussi ce que les fermes produisent : pintade, lapin, volaille et même de la protéine végétale. Notre but est d’offrir des produits accessibles et de qualité. »

» On offre une belle solution de sous-traitance aux hôtels et aux restaurants dans cette situation de pénurie de main-d’œuvre. »  – Janick Parent

Bien installée à Marieville, l’entreprise tend à développer sa structure en 2023. « On va construire un petit magasin pour présenter nos plats, souffle la dirigeante. On sait faire beaucoup de produits, mais aussi des sous-produits en réutilisant par exemple la pulpe de fève de soja, composant du tofu. »