L’année de la transition

Le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) a publié son rapport annuel pour l’année 2022-2023.

Le président du COVABAR, Hubert Chamberland, qualifie l’année 2022-2023 de « transition ». 

COVABAR en action

L’organisme à but non lucratif a pour but de coordonner la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans une approche de développement durable sur le territoire du bassin versant de la rivière Richelieu ainsi que pour la zone Saint-Laurent.

La principale mission du COVABAR d’élaborer, de mettre à jour et d’appliquer le Plan directeur de l’eau (PDE). Le PDE est une planification territoriale stratégique qui présente les priorités établies lors de consultations avec les utilisateurs de l’eau et les objectifs de conservation durable des ressources en eau. 

En 2022, le COVABAR a poursuivi ses actions et ses réalisations du PDE.

En 2022-2023, 31 chantiers ont été réalisés par l’équipe du COVABAR. Dans le cadre de ces chantiers, ce sont 8798 arbres, 22 631 arbustes et 1000 boutures qui ont été plantés.

Pour la période 2022-2023, l’organisme a démarré un autodiagnostic de la structure de l’organisme de bassins versants (OBV) en réalisant les portraits des représentants de la table de concertation. Cette démarche devrait se terminer à la fin de l’année.

L’organisme a également travaillé sur plusieurs dossiers environnementaux en collaboration avec les différents acteurs de l’eau.

Le COVABAR a travaillé au contrôle de la châtaigne d’eau sur la rivière Richelieu et sur la rivière du Sud, suivant son contrat octroyé par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Jusqu’à présent, c’est environ 24 200 rosettes qui ont été enlevées des rivières.

Sensibilisation et éducation 

L’organisme a effectué des activités de sensibilisations auprès des usagers de l’eau, des pêcheurs et des plaisanciers. Ils ont mené des patrouilles de surveillance à des endroits stratégiques sur les rives et sur l’eau de la rivière Richelieu. Le COVABAR a effectué 1174 interventions en 2022, dont 886 au bassin de Chambly.

L’organisme a mis en place des kiosques d’informations lors de plusieurs évènements municipaux. 

Défi du personnel

Hubert Chamberland, président et fondateur du COVABAR, explique l’année de la transition en raison de l’arrivée récente de Sylvain Lapointe au poste de directeur général qui a « établi progressivement son leadership et sa gestion ». Il souligne que l’organisme a dû réviser ses stratégies de développement pour composer avec une équipe réduite pour l’année 2022-2023, touché par la pénurie de main-d’œuvre et les défis en lien avec le recrutement de personnel. 

1174 
C’est le nombre d’interventions effectué par le COVABAR.

À venir

Avec l’aide financière du Fonds québécois des Destinations Durables, le COVABAR a développé un « Plan de cohabitation durable pour la rivière Richelieu ». Celui-ci sera présenté en septembre et le début des travaux d’une durée de deux ans débutera lors du même mois.

Sylvain Lapointe souligne la participation du COVABAR au comité de la Route bleue de la Montérégie. Ce projet, promut par Loisirs et Sports Montérégie et Canoë-kayak Québec a pour but de créer des circuits touristiques sécuritaires « pagayables » en Montérégie. Plusieurs lieux sont visés par le projet, incluant le Canal de Chambly, dont l’ouverture est prévue pour l’été 2024.