L’ancienne caserne retrouvera ses aires d’antan

L’ancienne caserne, le bâtiment à l’arrière de l’hôtel de ville de Chambly, sera entièrement restaurée et retrouvera ses allures d’origine.

« On va ramener l’annexe à ce à quoi elle ressemblait quand elle était une caserne de pompiers. On va réanimer cette vieille bâtisse », mentionne Alexandra Labbé, mairesse de Chambly, en entrevue.

Ce projet a été approuvé par les membres du conseil municipal lors de la dernière assemblée publique le 2 juin. La mairesse avait alors affirmé que c’était « un important projet » qui était annoncé, avec un investissement de 1,3 million de dollars.

La Ville va de l’avant avec ce projet, principalement parce qu’il sera subventionné à 100 % par le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Mme Labbé a également mentionné au journal la possibilité d’obtenir une subvention en patrimoine du ministère de la Culture pour ce projet de restauration.

« On va allouer le montant du TECQ vers ce projet. Il y a déjà les plans et devis qui ont été faits, mais le contrat n’a pas encore été donné », précise-t-elle. L’échéancier pour l’amorce de ces travaux n’est donc pas connu pour le moment. Le MAMH doit accepter le projet.

« On va ramener l’annexe à ce qu’elle ressemblait quand elle était une caserne de pompiers. On va réanimer cette vieille bâtisse. » – Alexandra Labbé

Utilisation du bâtiment

Depuis février 2019, le bâtiment est inoccupé. Il a été condamné parce qu’il n’était plus sécuritaire. Des travaux majeurs sont nécessaires pour solidifier sa structure.

Ce bâtiment a abrité pendant plus de 50 ans le corps de cadets 2793 Chambly. L’organisme a dû évacuer les lieux en raison du danger qu’ils représentaient et n’a jamais pu y retourner. En octobre, les cadets ont vidé les locaux.

La mairesse n’a pas voulu annoncer tout de suite la vocation future de ce bâtiment. Elle a cependant précisé que ce ne serait pas les cadets qui l’habiteraient. « Mais on s’occupe d’eux », assure-t-elle.

Mme Labbé répète que les besoins de locaux pour les organismes communautaires sont grands. La Ville souhaite établir un inventaire détaillé de ce qu’elle possède, des besoins et de la façon dont les locaux peuvent être utilisés.

« On n’a pas encore l’inventaire précis. Il y a aussi l’ajout du Pôle, qui offre des salles. On veut un plan détaillé de ce que l’on a et de ce qui nous manque. Nous n’aurons pas de projet sans cette évaluation », souligne la mairesse.

Cette dernière avait déjà avancé, il y a quelque temps, la possibilité de construire un centre communautaire.