La tutelle bientôt finie à Chambly
La Commission municipale du Québec (CMQ) mettra fin à la tutelle dès le 29 novembre. Elle en a avisé la Ville le jeudi 7 novembre.
Dans son communiqué, la CMQ indique qu’elle conservera toutefois certains pouvoirs concernant les ressources humaines « pour une période d’accompagnement transitoire », notamment en raison des enquêtes toujours en cours qui demandent la collaboration des employés.
Les tuteurs ont adressé une lettre à la mairesse Alexandra Labbé, répondant à la sienne, envoyée en date du 18 octobre, qui demandait la fin de la tutelle. « Vous soutenez que le conseil municipal est prêt à retrouver son autonomie décisionnelle sur la plupart des aspects relevant de ses responsabilités, notamment financières, budgétaires et administratives. Nous partageons votre constat », peut-on y lire.
« La Ville de Chambly peut aisément retrouver son autonomie décisionnelle. De nouvelles pratiques de gestion ont été mises en place, le climat de travail est incontestablement plus sain et la collaboration entre élus et fonctionnaires, plus respectueuse. Néanmoins, les enquêtes en cours et l’instabilité au sein de la Direction générale génèrent encore de l’inquiétude chez les employés. L’accompagnement sur cet aspect nous semble donc encore nécessaire », affirme Denis Michaud, vice-président et juge administratif à la Commission municipale du Québec dans le communiqué.
On indique notamment dans la lettre que la situation au sein de la Ville a rapidement évolué après la tutelle. La Commission a constaté une amélioration significative de la situation.
Rappelons que sous la tutelle, le directeur général, Michel Larose, et son adjointe, Annie Nepton, ont été congédiés. Un directeur des ressources humaines a été embauché.
Les tuteurs ont rencontré les élus ainsi que les fonctionnaires pour dresser le bilan du travail accompli au cours de la tutelle. Un rapport avec recommandations sera également transmis à la Ville d’ici le 31 janvier 2020.
Une assemblée publique d’information est prévue aujourd’hui, le 7 novembre, pour expliquer à la population les raisons de cette levée, pour faire un bilan de la tutelle et enfin expliquer le maintien de certains pouvoirs.