La passion illumine

L’artiste chamblyenne Gabrielle Desmarais participe à la Vitrine virtuelle montérégienne. Durant huit semaines, son activité sera visible en 3D sur la Vitrine virtuelle montérégienne, un espace en ligne qui permet d’exposer au grand jour le travail quotidien de la joallière.

Gabrielle Desmarais rayonne de bonheur en attendant le 11 septembre, date du lancement de la Vitrine virtuelle montérégienne. Pendant huit semaines, elle présentera son travail quotidien aux internautes grâce à la résidence en 3D fournie par Culture Montérégie. « C’est important pour la démocratisation de mon activité, explique la Chamblyenne. En général, la population n’a que très peu d’accès à la joaillerie. Cela me fait vraiment plaisir de pouvoir partager cela. »

L’artiste confectionne des bijoux. Son talent est reconnu au niveau international au point qu’elle a été chargée de produire les cinq premières pièces de l’exposition de Munich, en Allemagne. « Mais les internautes fréquentant la Vitrine virtuelle montérégienne auront l’exclusivité!, s’exclame-t-elle. Il sera possible d’assister à l’ensemble de mon processus créatif. C’est tout un univers à découvrir! »

La joaillière croit énormément en sa profession et en son développement. « Les gens ont tendance à oublier que la bague ne vient pas de la bijouterie. L’intérêt pour le » fait main » et le créateur s’est développé depuis la COVID. Mais tout cela est-il bien mis en valeur? Ce sont des actions comme la Vitrine virtuelle montérégienne qui le font. Tout le monde a besoin d’un joaillier! »

Au quotidien, la Chamblyenne s’exprime à travers ses œuvres. Elle s’explique. « Ce sont de petites sculptures contemporaines. J’adore la forge. Elle représente une connexion entre le corps et les idées. Travailler le métal me donne une sensation de liberté. Je peux travailler sous la contrainte lorsque je confectionne des collections. Le format, les enjeux de la matière… Parfois, il faut le respecter. Mais lorsque je fabrique des bijoux contemporains, je prends une très grande liberté. C’est un passeport pour s’exprimer. C’est à ce moment que j’entre en communication avec les gens. Eux-mêmes s’approprient des bijoux, s’y attachent. Cela va droit au cœur. »