La crise du logement visée lors de la visite de Méganne Perry Mélançon à Chambly

Méganne Perry Mélançon, porte-parole nationale du Parti québécois (PQ), était de passage à Chambly à la fin du mois de mars, dans le cadre de sa tournée régionale de consultation en habitation.

Dans les bureaux d’Yves-François Blanchet, député de Chambly, elle a rencontré des acteurs locaux impliqués dans la gestion de l’habitation. La Fédération des coopératives d’habitation montérégiennes et le Comité logement de Richelieu étaient notamment de la partie. Ceux-ci lui ont permis d’avoir un meilleur portrait de la situation dans la circonscription de Chambly. « On me dit qu’il n’y a à peu près pas de logements communautaires de disponibles. Ça rend la situation précaire pour les gens dans le besoin », juge Mme Perry Mélançon. Elle estime que le parc existant a « franchement » besoin de rénovation. « Il ne faut pas juste penser à de la construction mais à améliorer ce qui est fait », ajoute la péquiste.

La porte-parole du PQ soulève les notions d’abordabilité en logement. En phase, Cathy Lepage, présidente de l’exécutif du PQ de la circonscription de Chambly, se dit interpellée par le fait que la circonscription « affiche un retard important dans la construction de logements sociaux et abordables ».

» C’est devenu un rêve inaccessible pour les jeunes. »  – Méganne Perry Mélançon

Taux d’intérêt élevés

Les taux d’intérêt hypothécaires sont élevés. Ils empêchent certains consommateurs d’investir dans l’immobilier et forcent des propriétaires à vendre leur propriété. Méganne Perry Mélançon est inquiète de cette situation. En ce sens, le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, a présenté en février dernier le Plan d’accès à la propriété. Il s’agit d’une série de mesures permettant aux plus jeunes d’accéder à la propriété. « C’est devenu un rêve inaccessible pour les jeunes. Toute une génération est sacrifiée », considère Mme Perry Mélançon.

Femmes victimes de violence

Jugée trop chère, la construction des maisons pour aider les femmes violentées a été mise sur la glace par Québec. « Je suis fortement préoccupée par ça, affirme celle qui avait le dossier de la condition féminine alors qu’elle était à l’Assemblée nationale. C’est inacceptable que l’on fasse un calcul et que l’on dise que ce n’est pas rentable. On ne peut pas regarder que la colonne des chiffres. » Cet arrêt n’a toutefois pas freiné la maison d’hébergement de deuxième étape de Chambly, un projet déjà bien avancé.