La clinique Pro-Santé veut attirer plus de médecins

L’organisme qui gère la Clinique Pro-Santé à Marivielle aimerait recruter deux ou trois médecins supplémentaires dans les années à venir.
Daniel Choquette, le président, souligne toutefois qu’il faut être patient. Les nouveaux médecins n’arriveront pas dans la prochaine année. « Ceux qui sortiront de la faculté en 2019 dans la région ont déjà leur place. On s’est présentés en 2018 pour en avoir en 2020 », indique-t-il.
Pour le moment, il y a trois médecins qui prennent en charge 6500 patients. « On est 10 000 de population. Il en manque encore. Il y a encore des patients orphelins », souligne M. Choquette.
Il ajoute qu’un médecin vient faire du « sans rendez-vous », ce qui permet de voir les patients qui ne sont pas pris en charge par un médecin.
Le président précise qu’en 2013, il n’y avait qu’un médecin. Aujourd’hui, il y en a trois en plus des autres services offerts à la clinique.

« On est 10 000 de population. Il en manque encore. Il y a encore des patients orphelins. » – Daniel Choquette.

Finance
Cette année, l’organisme a décidé de refinancer la dette de la clinique à un seul endroit. Il a fait appel à Réseau d’investissement social du Québec (RISQ).
« Ils croient en notre projet de clinique et ont accepté de nous refinancer. Ça va nous aider à continuer d’aller de l’avant », mentionne M. Choquette. Il ajoute que cela permettra d’avoir le financement à un seul endroit plutôt que de faire appel à différents créanciers.
La Ville de Marieville a endossé cet emprunt pour apporter une certaine garantie. « On soutient le projet depuis le début, on va continuer de le faire. Ça ne représente pas de coûts pour la Ville », mentionne la mairesse Caroline Gagnon. Elle ajoute que les élus ont confiance en l’administration de la clinique. La Ville donne annuellement 110 000 $ à l’organisme sans but lucratif qui gère la clinique.
M. Choquette mentionne que des campagnes de financement sous différentes formes seront organisées au courant de l’année. Pour l’instant, le financement vient du loyer payé par les médecins, de la subvention de la Ville et de celles provenant d’entreprises. De son aveu, le démarrage de la clinique a été plus ardu qu’il ne le pensait, mais la situation s’améliore.
Le président, qui agit comme bénévole, salue également l’apport des personnes qui donnent de leur temps pour offrir ce « service nécessaire ».