La campagne de vaccination est lancée

La période de la grippe pend à notre nez, entraînant avec elle les écoulements, la fièvre, la toux et la fatigue. Afin de tenter de prévenir ces désagréments et de faire un pied de nez au virus, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre a lancé, le 1er novembre, sa campagne de vaccination antigrippale.

Chaque année, ils sont nombreux à prendre leur dose dans l’optique de ne pas être affligés par l’influenza.

« On ne le rappellera jamais assez, la vaccination est la meilleure protection contre la grippe, souligne Dr Mathieu Lanthier-Veilleux, directeur par intérim de la santé publique de la Montérégie. Les complications de la grippe, comme la bronchite et la pneumonie, entraînent chaque année des hospitalisations et parfois même des décès », rappelle-t-il.

La vaccination n’est toutefois pas une garantie absolue de voie d’évitement et certains vaccinés contractent malgré tout l’influenza.

« En raison des différentes souches de grippe, l’efficacité fluctue. En moyenne, le taux d’efficacité du vaccin est d’environ 60 %, ce qui cause une mécompréhension et peut rendre les gens réticents à l’endroit de celui-ci. Autre chose à démystifier, certains croient que l’on peut attraper la grippe lors de l’injection de la vaccination. Or, ce n’est pas le cas. Oui, on peut ressentir des nausées, de la fatigue, avoir de la fièvre, mais c’est le système immunitaire qui combat », nuance Dr Mathieu Lanthier-Veilleux.

Clientèle cible
Bien que la vaccination soit suggérée à un grand nombre de personnes, il y a plusieurs tranches d’humains plus vulnérables qui constituent la clientèle ciblée à vacciner. En ce sens, la vaccination est recommandée et offerte gratuitement aux enfants de 6 mois à 17 ans atteints de certaines maladies chroniques; aux femmes enceintes qui en sont au 2e ou au 3e trimestre de leur grossesse; aux adultes diabétiques ou atteints d’une maladie chronique affectant le cœur, les reins, les poumons ou le système immunitaire (incluant les femmes enceintes, quel que soit le stade de leur grossesse); aux personnes âgées de 75 ans et plus; aux 6 à 23 mois en bonne santé et aux personnes âgées de 60 à 74 ans en bonne santé; aux personnes habitant sous le même toit qu’un bambin âgé de moins de 6 mois et qu’une personne âgée ou atteinte d’une maladie chronique.

« En moyenne , le taux d’efficacité du vaccin est d’environ 60 %. » Dr Mathieu Lanthier-Veilleux

Devoir social
Vicky Simms soulève la notion de responsabilité sociale.

« Certaines personnes, pour des raisons médicales réelles, ne peuvent être vaccinées. Comme ça a été le cas pour un enfant de mon entourage, décédé d’un syndrome. En refusant de faire vacciner nos enfants, non seulement risquons-nous de les mettre en danger eux-mêmes, mais nous exposons ceux qui ont un système immunitaire déficient et qui ne peuvent être vaccinés dû à de grandes complications. Une grippe peut être une expérience pénible pour un enfant autrement en santé, mais mortelle pour un enfant déjà malade ou pour une personne âgée. »

Contre le vaccin
Maman, Isabelle n’approuve pas la vaccination pour son enfant.

« Parce qu’avant d’être mère, j’ai travaillé dans les CPE comme éducatrice pendant plusieurs années et j’ai remarqué que le vaccin pour la grippe ne sert à rien, car il y a plusieurs souches ou sortes de grippes, et si le vaccin n’était pas le bon, l’enfant était malade en plus de voir ses anticorps affaiblis.

À moins d’avoir un enfant au système immunitaire faible ou déficient, le vaccin contre la grippe n’est pas utile, à mon avis, car un enfant en santé ne peut pas mourir de la grippe. Il va simplement être très malade. Ensuite, pour la prochaine grippe, ses anticorps auront été fortifiés et il en sera beaucoup moins affecté.
Pour les vaccins des 2 mois, 6 mois, 12 mois et 18 mois, ça, c’est différent, car un bébé peut mourir de la rougeole, de la rubéole, etc.

Donc, ces vaccins-là, je considère qu’ils sont nécessaires pour les enfants, alors je les ai donnés à mon fils et je les donnerai à mon bébé à naître bientôt. »

Caroline Boisvert est également contre cette pratique annuelle.

« Je suis contre en raison de la non-transparence des matières utilisées dans les vaccins. Tout le monde que je connais qui a été vacciné en est tombé malade, à commencer par ma plus vieille. Chaque année, c’est la même chose, elle est malade. Mon plus jeune ne pouvait pas être vacciné à cause d’une neutropénie et il n’est jamais malade. Quand son système s’est rétabli, le médecin ne s’est pas opposé à la non-vaccination, sauf pour la méningite. Ma fille, qui a reçu tous ses vaccins, a même contracté la scarlatine et la coqueluche, ce qui m’a fait douter de l’efficacité réelle des vaccins administrés. »

Rhume ou grippe
Il peut être difficile de distinguer une grippe d’un rhume. Ce sont des maladies semblables, à première vue, mais bien différentes. Les symptômes du rhume sont habituellement légers alors que ceux de la grippe sont plus sévères. De plus, le rhume est fréquent et infecte principalement le nez et la gorge alors que la grippe, plus rare, peut aussi attaquer les poumons.