Plan d'urbanisme : la balle est dans le camp de Chambly

Le maire de Chambly Denis Lavoie devra rencontrer les élus de la majorité du conseil municipal en plénière prochainement pour déterminer les suites à donner concernant le plan d’urbanisme.
En entrevue, le maire n’a pas voulu divulguer ce que son administration compte faire après la rencontre tenue avec les élus de la MRC. Même refus de commenter l’affirmation de Diane Lavoie, préfète de la MRC (dernier numéro du Journal de Chambly) selon laquelle « si Chambly redépose ses règlements en les séparant, nous on doit vérifier la concordance au PMAD (Plan métropolitain d’aménagement et de développement). »
Du côté de la MRC, Arianne Levasseur, agente de communication, mentionne que « depuis le début du processus de concordance, la Ville de Chambly travaille en collaboration avec la MRC. C’est à la Ville de Chambly de trouver les moyens afin de se rendre conforme au schéma d’aménagement de la MRC et par la même occasion au PMAD ».

« Faire de la macédoine »

La réunion avec les élus de la MRC le 16 mars, a tenu à préciser Denis Lavoie, avait pour objectif de « partager de l’information ». « Tout le monde fait de la macédoine », soutient le premier magistrat en ajoutant que le plan d’urbanisme, les règlements de lotissement et ceux de concordance sont différents les uns des autres.
Aux yeux de Denis Lavoie, la population de Chambly n’a pas rejeté le plan d’urbanisme. « Il y a eu un nombre requis de signatures pour passer à l’étape du référendum. (…) Ceux qui sont pour ne pouvaient pas s’exprimer. » Il ajoute que le fond du problème demeure la densification et non le plan d’urbanisme.
Le maire souligne qu’il est difficile de bien comprendre l’enjeu entourant le plan d’urbanisme et parle de « désinformation ». Il cite l’exemple d’une citoyenne qui aurait signé le registre en croyant qu’elle allait essuyer un refus pour un permis qui n’avait rien à voir avec la densification.Denis Lavoie soutient que « le plan a été bien expliqué ».

Dans l’attente d’une harmonisation

Certes, le maire rappelle que tout projet devant être déposé à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) doit passer par l’étape de l’harmonisation des règlements du schéma d’aménagement avec ceux du PMAD.
Et c’est auprès de la CMM que le maire de Saint-Basile-le-Grand devra maintenant se tourner. « Nous, affirme Yves Lessard, ça ne nous enlève pas les obstacles qui se posent en ce qui concerne le projet du sud-ouest parce qu’il faut avoir l’accord de la CMM et de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). »
Saint-Basile-le-Grand a essuyé un refus de la part du CPTAQ en 2002-2003, et en 2008-2009, à la suite d’un autre revers, la municipalité a retiré sa demande. Le maire veut maintenant proposer un projet « intéressant avec une présentation plus opportune ».