« Je suis très fier de notre gestion à Chambly »
CHAMBLY. C’est par le biais de son parti politique Action Chambly que « Me Denis Lavoie », nom avec lequel il signe son intervention pour souligner sa profession, a écrit une réponse à la controverse l’entourant.
En titrant son intervention « Je suis très fier de notre gestion à Chambly », il balaie du revers de la main toutes les allégations faites sur la manière de gérer les citoyens et les fonctionnaires de Chambly.
Rappelons que l’émission Enquête, sur les ondes de Radio-Canada, a montré comment Denis Lavoie avait usé de son pouvoir politique pour que l’entraîneur de soccer encadrant l’équipe de sa fille se fasse limoger. Le reportage montrait également, par le biais de témoignages d’anciens employés, que le maire fait régner « un climat de terreur » au cœur de l’hôtel de ville.
Le reportage a été suffisamment convaincant pour que Québec demande à la Commission municipale du Québec de faire enquête. Dans son courrier, M. Lavoie remet en question le reportage d’Enquête.
« Cela fait bientôt deux ans que Radio-Canada enquête sur Chambly, s’acharne à rencontrer nos adversaires politiques et s’efforce de recueillir toutes les confidences, petites et grandes, de ceux et celles qui ont le moindre grief à l’encontre de notre administration. »
Il poursuit en indiquant qu’après tout ce temps, rien de vraiment concret n’est ressorti de l’émission. « La seule chose qui ressort de toutes ces années d’enquête est une conversation téléphonique privée qui date de quatre ans et qui a été enregistrée à mon insu avec une personne que je pensais être un ami. »
Des excuses
Il présente cependant des excuses « à ceux et celles que de tels propos auraient pu heurter » en justifiant son comportement par sa volonté de « défendre des enfants de 12 ans qui subissaient des représailles, de l’intimidation injustifiée », une valeur qu’il ne « changerait pas pour tout l’or du monde. »
Il n’évoque à aucun moment le climat qui semble régner à l’hôtel de ville, préférant n’évoquer et ne s’excuser que pour les propos enregistrés et diffusés à la chaîne publique.
Aucun mot non plus sur la destruction de la maison Boileau dans ce courrier. M. Lavoie a indiqué toutefois lors d’une entrevue à TVA qu’il comptait reconstruire une maison à l’identique au même endroit.
Il termine son courrier en évoquant de nouveau sa volonté de défendre les plus jeunes. « Je défendrai toujours nos enfants avec la plus grande des énergies, quoi qu’il arrive. »