Insectes nuisibles en production accélérée

Les pluies ont été nombreuses lors de la dernière semaine de juin. Les systèmes dépressionnaires se sont succédé, causant de généreuses précipitations localisées et devenant une source de prolifération pour les insectes piqueurs.

Les accumulations d’eau laissées par ces précipitations créent des gîtes artificiels. Avec la chaleur, ces gîtes deviennent des usines à la chaîne desquelles émane une massive population de moustiques. Dans les municipalités procédant à des traitements biologiques contre les insectes piqueurs, les techniciens de la firme GDG Environnement, compagnie offrant de multiples services qui visent à augmenter la qualité de vie et à protéger la santé publique, dont en entomologie, ont constaté des densités larvaires particulièrement élevées au cours des dernières semaines. Dans de telles conditions, le cycle complet de développement des moustiques décuple et l’insecte, dont le genre féminin est sanguinaire, devient prêt à se nourrir après six ou sept jours.

Ayant développé une expertise dans le contrôle biologique des insectes piqueurs, GDG recommande aux citoyens de vider tous les contenants et de nettoyer les endroits susceptibles d’amasser de l’eau stagnante une fois par semaine afin de réduire la quantité du titillant insecte diptère, foisonnant autour des demeures familiales. GDG avance même que, dans le but de réduire la nuisance et d’empêcher la prolifération fulgurante de ces espèces estivales, la contribution des citoyens est nécessaire et tous doivent agir de façon préventive.

Contribuant à l’émergence pullulante d’une vaste cohorte de moustiques, les conditions printanières exceptionnellement fraîches et humides ont joué un rôle phare. GDG relate les faits provenant du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques : « L’apport en eau reçue s’est élevé à 2 mm du record observé en 1974, au sud du Québec, surpassant de 11 mm le total en eau de fonte et de pluie de 2017, entre le 1er avril et le 15 mai ».

Printemps tardif

En raison de ces conditions printanières tardives, la nuisance causée par les espèces de printemps côtoie actuellement celle des nouvelles cohortes d’espèces estivales. À certains endroits, ce chevauchement peut donner lieu à des niveaux de nuisance disproportionnés.

Ce sont les espèces estivales qui sont vectrices d’agents infectieux comme le virus du Nil occidental, rappellent les experts de GDG. Plus particulièrement celles issues des petits gîtes artificiels autour des résidences. Le premier geste à poser consiste invariablement à éradiquer les gîtes artificiels de développement, de purs bassins aux conditions favorables de production.