Deux incendies durant les Fêtes à Chambly

Les pompiers de Chambly ont été occupés durant le temps des Fêtes. Ils sont intervenus le 24 décembre et le 2 janvier, chaque fois pour un incendie déclaré dans une résidence.
Dans la nuit du 1er au 2 janvier, les pompiers ont été appelés sur la rue Timothée-Kimber. Des voisins ont remarqué des flammes dans une résidence en construction.
Les pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux pour maîtriser le brasier. Stéphane Dumberry, directeur du Service de sécurité incendie de Chambly, indique que les pompiers ont remarqué que la porte avait été forcée et que l’incendie se trouvait dans les escaliers menant au second étage.
Alain Bourdages, de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, est catégorique : il s’agit d’un incendie criminel. « Il y a eu introduction par infraction », soutient-il.
Des enquêteurs tentent de faire la lumière sur cet incident et de trouver le responsable. M. Bourdages ajoute que la cause est connue, mais qu’il ne peut la divulguer puisqu’une enquête est en cours.

« À l’arrivée des pompiers, il y avait beaucoup de fumée et de flammes. On craignait qu’il y ait une ou deux personnes à l’intérieur » – Stéphane Dumberry

Un homme sauvé par les pompiers

Les pompiers ont aussi eu a combattre un incendie lors de la veille de Noël et ont également sauvé la vie d’un homme.
Le 24 décembre, des voisins d’une résidence de la rue Charette ont communiqué avec les services de sécurité parce qu’ils voyaient des flammes. « À l’arrivée des pompiers, il y avait beaucoup de fumée et de flammes. On craignait qu’il y ait une ou deux personnes à l’intérieur », explique le directeur du Service de sécurité incendie de Chambly.
Les pompiers ont trouvé un homme inconscient dans le salon. Ils l’ont sorti et ont procédé à des manœuvres de réanimation. Il était seul dans la résidence. « Il avait un pouls et était vivant quand il a quitté pour l’hôpital. Il a été chanceux » soutient M. Dumberry.
Sa résidence, qui était vendue, a eu pour au moins 50 000 $ de dommages. M. Bourdages, de la Régie de police, mentionne que l’incendie est d’origine accidentelle. Il a été causé par un article de fumeur. « C’est le divan qui a pris en feu. Il n’y avait aucune trace d’accélérant », dit-il.