IGA de Carignan : 86 % des matières résiduelles valorisées

Le supermarché d’alimentation IGA extra de Carignan a obtenu une certification « Action Réduction Diamant » pour avoir valorisé 86 % des matières résiduelles.
« Dans le contexte d’un commerce neuf, c’est plus facile de créer des habitudes », commente Bruno Lambert, marchand propriétaire du supermarché IGAextra Marché Lambert et Frères inc. de Carignan.
Bruno Lambert a reçu cette certification vendredi 2 novembre dernier des mains de Pierre Lussier, directeur du Jour de la Terre et du Fonds Éco IGA.
Fondé en 2008 par les marchands IGA du Québec, ce fonds a reçu jusqu’à présent 11 millions de dollars, à raison de 1 million par année. Le montant est cogéré par le Jour de la Terre et IGA. Depuis sa création, lit-on dans un communiqué, le fonds a permis de financer plus de 2 500 projets dans les communautés de toutes les régions du Québec et du Nouveau-Brunswick.
« Le Jour de la Terre a la mission d’accompagner les individus et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement », explique Pierre Lussier. Il mentionne qu’une partie de la somme d’argent sert à financer les activités de l’organisme, entre autres, l’organisation du Jour de la Terre qui a lieu le 22 avril de chaque année. « On dépense dans la communauté environ 70 % sous forme d’ateliers, des rabais sur des articles écologiques, et surtout pour diminuer l’impact des marchands en tant que tel. Au cours de ces actions, il y a la certification. »
La certification
Quatre critères d’évaluation sont indispensables pour recevoir la certification dont la validité est de deux ans. Il s’agit de « l’engagement des marchands, le taux de valorisation, les voies de collecte mises en place dans le magasin, et les dons alimentaires ».
Le supermarché IGA de Carignan a obtenu la certification à l’instar de 20 magasins IGA au Québec, dont l’optimisation des matières résiduelles a atteint 86 %. Selon l’organisme le Jour de la Terre, 82 % des magasins IGA ont participé au programme d’optimisation de la gestion des matières résiduelles depuis 2014.

« Le supermarché capte en moyenne 84 % et si on captait 90 %, on serait à 100 % vu que 10 % de déchets on ne peut pas y toucher. Donc, on est proche de l’efficacité. Il faut continuer à t’améliorer sinon tu perds le certificat. »- Bruno Lambert

Ainsi, « la part des matières résiduelles valorisables chez IGA » se décline ainsi : 45 % carton, 35 % matières compostables, 13 % matières animales, 5 % papier-plastique-verre-métal, 1 % pellicule plastique, et 1 % huiles de cuisson.
« Grâce à un système informatique, on est capable d’avoir des données sur l’ensemble des voies de collectes », affirme Pierre Lussier en faisant référence aux parts des matières récupérées.
Bruno Lambert indique de son côté que « le supermarché capte en moyenne 84 % et si on captait 90 %, on serait à 100 % vu que 10 % de déchets on ne peut pas y toucher. Donc, on est proche de l’efficacité. Il faut continuer à t’améliorer sinon tu perds le certificat ».
Afin d’atteindre ces résultats, Bruno Lambert parle « de petits défis au quotidien. C’est stimulant pour l’équipe. Hey ! on est bon; on va être encore meilleurs. »
Celui-ci rappelle que le supermarché « ne vend pas tous ses produits, on a beau maximiser l’efficacité au niveau de la production. Il ne faut pas se leurrer : le fait de mettre nos produits pour le compost n’est pas une valeur ajoutée sur la rentabilité du magasin ». Et d’évoquer des canaux de récupération, notamment des denrées pour des organismes communautaires.