Fin de l’organisme Les chats sans toiT
Après des années d’activité, l’organisme Les chats sans toiT, dirigé par Crystiane Neveu, a mis fin à son enregistrement. Cette étape ne signifie toutefois pas la fin des actions de cette Chamblyenne amoureuse des animaux.
La dame se réjouit du chemin parcouru depuis ses premières interventions et souhaite que le programme Capture-stérilisation-retour-maintien continue de prendre de l’ampleur.
Elle avait commencé à militer parce que la Ville de Chambly donnait son contrat à une firme de Saint-Hubert qui euthanasiait les animaux par chambre à gaz en groupe. Aujourd’hui, c’est la SPCA Roussillon, qui adhère au programme, qui s’occupe du contrôle animalier dans la municipalité.
En décembre 20102, la résidente de Chambly avait commencé le trappage de chats errants pour les faire stériliser. En février 2013, elle avait enregistré l’entreprise « pour faire plus officiel ». Le but de l’organisme était de stériliser les chats errants afin de contrôler la population féline.
« Chaque stérilisation économise 20 000 naissances », soutient-elle. Les chats stérilisés sont visibles, car ils ont l’oreille gauche coupée.
Avec le programme, certains des chats stérilisés, s’ils sont dociles, sont mis en adoption. Les autres sont remis à l’extérieur. Le programme prévoit aussi des personnes qui s’occupent des chats en leur offrant de la nourriture, de l’eau et un endroit pour se cacher.
« Chaque stérilisation économise 20 000 naissances. » – Crystiane Neveu
Micropuce
Mme Neveu suggère aux propriétaires de chats ou de chiens de leur installer une micropuce; une façon de les retrouver rapidement. « Qu’est-ce qui ressemble plus à un chat noir perdu qu’un autre chat noir!, lance-t-elle. Avec une micropuce, il est facile de retrouver son propriétaire. »
Elle souligne que même si un chat porte au cou un collier avec une médaille, il peut la perdre. La micropuce, dont la taille correspond à celle d’un grain de riz, est insérée à l’aide d’une seringue entre les omoplates de l’animal. Cette capsule contient une puce informatique avec un numéro d’identification unique. Il est possible d’obtenir les informations en scannant l’animal dans une animalerie ou une clinique vétérinaire.
La Chamblyenne soutient que le coût n’est pas très élevé comparativement à celui exigé pour récupérer son animal dans un refuge.
Réglementation
Pour la suite, elle aimerait qu’une réglementation incitant les gens à faire stériliser leur animal soit mise en place et elle apprécierait pouvoir collaborer à son élaboration avec la Ville.
« Il devrait y avoir une réglementation sympathique et non répressive qui incite à collaborer. Un citoyen qui a trois animaux stérilisés devrait être récompensé; il a droit à une médaille », affirme Mme Neveu.
Elle aimerait que la réglementation interdise aussi à une nouvelle animalerie qui s’établit dans la municipalité de vendre des animaux qui ne sont pas stérilisés.
L’amoureuse des animaux conclut en rappelant aux gens qu’un animal de compagnie est un être vivant. « Quand on adopte un animal, faut que ce soit pour la vie », dit-elle.