Éviter les chutes en hiver

Les professionnels de la santé rapportent une hausse de chutes au sein de la clientèle âgée.

Une citoyenne de Chambly, qui demeure sur la rue Marie-Anne-Legras, a appelé le journal pour se plaindre d’un déneigement qui n’était pas à sa satisfaction et qui aurait résulté en plusieurs chutes au sein de son entourage. « Sur Marianne-Baby aussi, il y a des plaques de glace. On est prisonniers sur nos rues! Il n’y a pas de trottoir et la déneigeuse ne passe pas. Je marche au centre de la rue et c’est comme jouer à la marelle. Dès qu’une automobile approche, je me tasse du mieux que je peux. Je connais deux personnes qui sont tombées et qui ont dû se rendre à l’urgence, pour finir dans le plâtre, dont ma sœur. Je veux bien que l’on économise sur le sel, mais à cause de mon genou, il faut que je bouge. Donc, que je me promène dehors. Une marche de santé ne se fait pas à la maison. »

« On est prisonniers sur nos rues! Il n’y a pas de trottoir et la déneigeuse ne passe pas. Je marche au centre de la rue et c’est comme jouer à la marelle. » – Citoyenne de Chambly

Une autre Chamblyenne se plaint également du déneigement sur la rue Saint-Jacques, entre les rues Bourgogne et Richelieu. Elle aimerait que le trottoir y soit dégagé. « Il y a beaucoup de passages et on doit marcher dans la rue! »

Jouer dehors 

Vu le peu de divertissements vers lesquels se tourner, l’activité physique à l’extérieur procure une liberté dont il est difficile de jouir autrement pour la population. Les villes encouragent davantage à « jouer dehors » en déployant toutes sortes d’initiatives et d’activités extérieures : des concours de forts, des promenades illuminées, des chasses au trésor, des guerres de tuques, etc. Ces activités comporteraient toutefois des facteurs de risque d’accident, augmentant le flux de patients envoyés aux urgences.

Des chutes à éviter

En traumatalogie, on remarque une hausse des cas d’accidents liés aux chutes hivernales et aux promenades extérieures chez les personnes âgées. Les soins pour des blessures liées aux chutes étant jugés comme non urgents, plus souvent qu’autrement, les accidentés se voient délestés et attendent désespérément en souffrance d’être opérés.

Un hiver capricieux

Notons qu’il est difficile d’assurer l’entretien immédiatement après une tempête de neige comme celle vécue la veille de la plainte. D’autre part, cet hiver alternant entre le gel et le redoux rend l’entretien des infrastructures récréatives et des rues plus compliqué.

Au CHU Sainte-Justine, on révélait que les cas de blessures hivernales chez les enfants étaient également en hausse depuis l’hiver et que l’on avait atteint un record alarmant en traumatologie.

Question aux lecteurs :

Avez-vous de la difficulté à vous promener dans les rues cet hiver ?