Églises anglicane et évangélique à Chambly: des communautés diversifiées

 

L’église du Sentier de la Vallée-Du-Richelieu et l’église anglicane Saint-Stephen sont les deux seules églises qui ne sont pas de confession catholique francophone à Chambly. Elles se distinguent des autres lieux de culte par la jeunesse de leur communauté.

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L’église du Sentier de la Vallée-du-Richelieu a acheté récemment le bâtiment de l’ancien restaurant grec Le Kapetan, qui a fermé ses portes en janvier, en raison de la croissance constante de sa communauté. Fondé en 1998, ce lieu de culte, qui accueillait à ses débuts 40 personnes, en regroupe aujourd’hui 120 chaque dimanche matin. Ce sont 90 adultes et 30 enfants qui fréquentent l’église régulièrement.

Des activités sont offertes aux jeunes dans des locaux distincts pendant la réunion des adultes. Toutefois, depuis quelque temps, le bâtiment que louait l’église sur le boulevard Périgny ne comptait pas suffisamment de classes pour recevoir les enfants. Cela a donc poussé cette communauté à déménager dans l’ancien restaurant.

Le pasteur Raymond Bourgier se réjouit de cette décision qui permet aussi à l’église de devenir propriétaire plutôt que locataire.

« Avant, nous payions dans le vide. Maintenant, nous allons pouvoir vendre ultérieurement pour acheter encore un plus grand édifice », affirme-t-il.

M. Bourgier indique qu’il y avait un fort achalandage lors de la première réunion dans le nouveau bâtiment, le 15 mai, et projette qu’elle sera pleine assez rapidement. Il mentionne que lors des conférences qui sont offertes une fois par mois, l’église est toujours remplie.

L’implication des plus jeunes

Du côté de l’église Saint Stephen, le marguillier, Claude Dubois, souligne que puisque les paroissiens ont en moyenne 70 ans, ce sont leurs enfants qui réalisent du bénévolat pour la communauté. Ils offrent du temps notamment pour l’entretien des bâtiments, puisque l’église détient aussi la salle Randell Hall.

De plus, ils organisent des activités de financement, afin que l’église puisse continuer à survivre dans les prochaines années. Selon M. Bourgier, c’est en raison du nombre important de bénévoles  que l’église se porte relativement bien financièrement.