Échos du conseil municipal de Richelieu

L’économie d’eau potable et les difficultés rencontrées par des citoyens quant à la cueillette des bacs toutes matières confondues, ressortent comme points importants de la séance du conseil municpal de Richelieu tenue hier.
Il y a d’abord cette requête des élus présentée à la Société d’exploitation centrale traitements d’eau Chambly-Mariveille-Richelieu (SECT’EAU) pour rendre conformes les installations de mesure. Le ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire exige en effet de vérifier annuellement le débitmètre dans le cadre du programme d’économie d’eau potable.
Or, explique en entrevue le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, « les installations datent d’environ 50 ans et c’est difficile à vérifier, car les normes ont changé ».
Joint au téléphone, le directeur général de la SECT’EAU, Luc Airoldi, dit attendre au cours des prochaines semaines les résultats d’une intervention encadrée par un ingénieur, soit « la possibilité d’installer un instrument sur une autre conduite pour vérifier la calibration du débitmètre. » Une solution qui pourrait être beaucoup moins coûteuse que si l’on aménageait une nouvelle chambre de mesure, car l’actuelle chambre ne possède pas assez d’espace pour l’installation dudit équipement.

« les installations datent d’environ 50 ans et c’est difficile à vérifier, car les normes ont changé. » Le maire Jacques Ladouceur

Cueillette des matières
Un citoyen s’est montré mécontent de voir que les camions ne font pas une cueillette systématique des bacs. Un constat partagé par le maire Jacques Ladouceur qui mentionne avoir reçu des plaintes à cet effet.
Le maire souligne qu’on peut voir par GPS que les camions ont passé, mais on ne peut pas savoir s’ils ont fait la cueillette de tous les bacs.
Une nouvelle station d’épuration
Le conseil municipal a donné un mandat pour faire appel à des services professionnels afin d’établir des objectifs de rejet d’une nouvelle station d’épuration des eaux usées.
La municipalité de Richelieu s’attend à recevoir une subvention qui pourrait englober 83 % d’un montant de 4,5 millions de dollars, soit le coût des travaux pour la mise en place d’un système de traitement des eaux usées.