Écho du conseil de Chambly

Hier soir se tenait l’assemblée du conseil municipal de Chambly. Voici quelques points qui ont été abordés.
Encore une fois, alors que les élus du conseil municipal entraient dans la salle du conseil, le public est resté assis sur sa chaise en réaction à une règle du décorum qui leur demande de se lever à l’arrivée des élus. Le maire suppléant Jean Roy qui présidait la séance en l’absence du maire Denis Lavoie, n’a pas insisté et chacun des conseillers s’est assis rapidement.
Mises en demeure
La période de questions a été l’occasion de revenir largement sur les mises en demeure émises pas la Ville de Chambly à l’encontre de ses citoyens. Deux des résidants avertis sont désormais poursuivis pour diffamation devant les tribunaux par la Ville. « Certains propos ont dépassé les limites et le règlement que nous avons pris (en avril) est là pour empêcher de telles attitudes », a indiqué M. Roy en réponse aux citoyens venus devant le micro. Ce dernier n’a cependant pas répondu quant aux montants engagés par la Ville pour mener ces poursuites. Le maire de Chambly Denis Lavoie a précisé au Journal de Chambly  que le montant des poursuites s’élève environ à 50 000 $ et non pas 81 000 $ comme indiqué par une citoyenne lors de la séance du conseil municipal.
Milieu humide
Un résidant a demandé au conseil si le Plan de conservation des milieux humide avait été adopté. La conseillère municipale du district 8, Julia Girard-Desbiens a indiqué qu’elle n’en savait rien et qu’elle n’avait pas pris le temps d’en prendre connaissance. « Nous allons mettre en place un comité environnement de la Ville prochainement », a indiqué la conseillère qui est actuellement, avec le maire qui est membre d’office de tous les comités, la seule membre. Le conseil a d’autre part voté à l’unanimité pour l’embauche d’une conseillère en environnement.
Schéma de concordance
À la suite du refus de la population du plan d’urbanisme proposé par la Ville de Chambly et le désir de la municipalité de se soumettre à l’autorité de la MRC de La Vallée-du-Richelieu, aucune solution n’a encore été trouvée.
Une des options pour sortir de cette impasse serait d’adapter le plan d’urbanisme au Schéma d’aménagement de la MRC de La Vallée-du-Richelieu lui-même en concordance au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui a compétence en matière d’aménagement et de développement du territoire du Grand Montréal. La MRC devra alors vérifier que tout est aux normes et validera le plan d’urbanisme qui n’aura pas besoin d’être validé de nouveau par la population.
Le directeur général de Chambly a répondu à un citoyen qu’ « au niveau administratif on travaille sur le dossier. De nouvelles dispositions sont entrées en application seulement le mois dernier. Nous travaillons donc sur cette politique afin de la soumettre au conseil. On serait la première Ville à mettre en place cette politique », d’indiquer Michel Larose.
Selon le conseil municipal, l’absence de plan d’urbanisme impliquait le vote de la résolution amendant le règlement de construction afin de fixer des dates d’application des versions 2005 et 2010 du Code national du bâtiment Canada.