Du financement demeure à trouver dans le dossier de l’aréna de Saint-Césaire
Les divers intervenants impliqués dans le dossier de la construction de l’aréna de Saint-Césaire se sont assis ensemble la semaine dernière afin de trouver des solutions permettant de diminuer la somme du projet.
L’aréna Guy-Nadeau à Saint-Césaire a fermé ses portes en 2017, car le bâtiment tombait en ruine.
Depuis 2018, le comité de relance de l’aréna régional de Saint-Césaire s’affaire à concrétiser le projet de la construction d’un nouvel aréna. Celui-ci inclurait une surface pour le hockey de terrain (deck).
« C’est un projet qui doit être viable. Il faut tenir compte de la capacité de payer des citoyens. » – Denis Chagnon
L’appel d’offres lancé par la Ville en décembre 2023 a mené à une soumission s’élevant à 13 M$ (taxes exclues, la Ville les récupérant). Sylvain Létourneau, membre du comité de relance, chiffre un écart de 4,4 M$ qui subsiste entre le coût de construction, incluant l’aménagement du stationnement, et les fonds récoltés à ce jour. « Nous croyons fermement qu’avec la poursuite de nos efforts et la collaboration de tous les acteurs impliqués, nous atteindrons notre objectif de construire un aréna à coût raisonnable répondant aux besoins et aux aspirations de notre communauté », estime M. Létourneau.
Coût global
Isabelle François, directrice générale de la Ville, affirme que pour considérer le coût du projet de reconstruction de l’aréna dans sa globalité, des coûts destinés aux équipements, au mobilier, au système de télécommunication et sécurité, à la surfaceuse, aux honoraires professionnels en lien avec l’exécution des travaux, de même que les coûts associés à des travaux nécessaires à la modification du réseau pluvial sont à ajouter. Elle pointe que l’ensemble de ces éléments n’étaient pas inclus dans l’appel d’offres. « Selon l’estimation révisée à la suite de l’ouverture de l’appel d’offres, le projet global de reconstruction est maintenant évalué à près de 17 M$, incluant une contingence de 2,6 M$ », avance Mme François.
Réduire les coûts
Une rencontre a eu lieu, le 14 mars dernier, entre la firme d’ingénierie qui a conçu les plans et devis, des conseillers municipaux et des représentants du comité de relance. Des idées de réduction de coûts y ont été soumises. Denis Chagnon, maire par intérim depuis le départ de Guy Benjamin, était de la réunion. À ce stade, il a préféré ne pas énumérer les pistes de solutions soulevées. « On ne sait pas si c’est faisable pour le moment », dit avec prudence M. Chagnon.
« Malgré cette différence, nous restons confiants et déterminés à surmonter cet obstacle. Des solutions concrètes se dessinent à l’horizon : la révision des plans en collaboration avec la Ville, les architectes et les ingénieurs, promet des économies substantielles », exprime quant à lui avec optimisme Sylvain Létourneau.
Parallèlement, la campagne de financement du comité de relance, tant auprès des entreprises que du grand public, n’a pas encore atteint son terme. « Nous pouvons également compter sur le soutien potentiel du gouvernement fédéral et de la MRC », espère M. Létourneau.
Départ du maire
L’ex-maire de Saint-Césaire, Guy Benjamin, a remis sa démission le 16 février dernier. Il n’est pas possible pour le moment d’évaluer l’effet qu’aura son départ sur le projet.
Le conseil municipal de Saint-Césaire est divisé au sujet de la construction d’un nouvel aréna. Tous les élus ne sont pas en faveur du nouveau bâtiment. « C’est un projet qui doit être viable. Il faut tenir compte de la capacité de payer des citoyens. C’est ce qui est important », termine Denis Chagnon.