Du camp à la ferme à Marieville

Les enfants inscrits au camp culinaire de Marieville auront la chance de visiter différents producteurs grâce à une subvention que la Ville a obtenue.

Le Service des loisirs à la Ville a posé sa candidature pour cette bourse afin de bonifier l’offre du camp culinaire. « Quand on a vu la subvention, on s’est dit que c’était l’occasion de pousser plus loin notre camp pour créer une expérience et se rapprocher des producteurs », explique Julie Paquette, régisseure culturelle et communautaire à Marieville. Ainsi, les jeunes de 5 à 12 ans iront voir un marchand de fraises, un autre de légumes biologiques, une ferme laitière, une fromagerie et un apiculteur qui cultive aussi des bleuets, selon la semaine.

La Ville a obtenu 5000 $ par 100° de Québec en Forme. Sans cette aide, il n’aurait pas été possible de débourser les frais pour se rendre chez les producteurs, estime Mme Paquette. « Ce sont des gens des fermes du coin qui ont voulu offrir du temps pour expliquer leur métier aux jeunes », relate-t-elle. Mme Paquette ajoute que le programme pourrait faire des petits et l’an prochain, les producteurs pourraient être invités au camp pour parler de leur métier.

« Ce sont des gens des fermes du coin qui ont voulu offrir du temps pour expliquer leur métier aux jeunes. » – Julie Paquette

Surplus

De plus, l’animatrice de ce camp a été formée par “ École au champ “ grâce à cette aide financière. L’an prochain, la formation sera aussi proposée à quelques animateurs du camp régulier. La régisseure précise que depuis quelques années, le camp culinaire fait partie de la liste des camps spécialisés de la Ville. Des ateliers culinaires sont aussi proposés dans le camp régulier.

Avec la subvention, la Ville a également fait l’acquisition d’une boîte à outils. Cette dernière est composée d’activités sur le thème de l’alimentation. « Ça permettra une pérennité à la subvention », affirme Mme Paquette. La trousse pourra être éventuellement bonifiée.

Promotion de l’alimentation

Marieville fait partie de la centaine d’organismes du Québec et des sept en Montérégie à avoir bénéficié d’une aide financière dans le cadre de du programme “ Cultiver l’avenir “. L’objectif de cet appel de projets est d’enseigner aux jeunes la provenance des aliments et les différents composants du système alimentaire afin de les conscientiser à l’impact des choix de leur consommation.

Mme Paquette croit qu’en visitant les producteurs chez eux, les enfants pourront mieux comprendre leur travail. « Ils gaspilleront peut-être moins quand ils réaliseront l’ampleur du travail derrière un verre de lait », cite-t-elle en exemple.

Le camp, dont les cinq semaines sont divisées selon l’âge des enfants qu’il accueille, est offert à 12 participants en même temps. Dans ce camp, les jeunes apprennent les notions de base pour cuisiner, cultivent un jardin et découvrent les aliments. « Ils cuisinent de quatre à huit recettes par semaine selon leur âge. Les petits cuisinent seulement le matin et font des jeux l’après-midi », mentionne la régisseure.