District des Grandes-terres : vers un projet vertjulien dubois

La Ville de Chambly a acheté plusieurs morceaux de terrains situés au sud de son territoire. Le but serait d’aboutir à un projet écologique dans quelques années.

Sur le plan présenté lors de l’assemblée du conseil municipal d’avril, les parcelles de terrains sont éparpillées entre la rue Patrick-Farrar, le boulevard Fréchette et le boulevard Industriel. « Ce sont des terrains situés dans un secteur boisé et non constructible », renchérit Justin Carey, conseiller municipal sensible à l’écologie.

Une bonne affaire 

La Ville de Chambly a investi 626 538,42 $ pour acquérir ces terres. « Une bonne partie de ces frais sera assumée par la redevance des promoteurs, dont le dernier projet immobilier Cloria Cité et le fonds d’acquisition en milieux humides, poursuit l’élu. Il faudra acquérir davantage de ces parcelles pour parler d’un projet en tant que tel. » Désormais, la Ville possède plusieurs espaces sur un vaste terrain et pourrait prendre une initiative d’ici quelque temps. « Rien n’est encore relié, temporise Justin Carey. On pourrait construire des sentiers ou bien relier le parc Fonrouge. Mais rien n’est encore sur la table pour le moment. »

Alexandra Labbé, mairesse de Chambly, précise l’orientation choisie par l’équipe municipale. « Nous sommes très sensibles à la préservation des milieux naturels et à leur accessibilité pour la population. Les terrains sont situés près de notre parc nature des Ruisseaux et il existe un intérêt à pouvoir le connecter à ces terrains récemment achetés. Pour donner un ordre de temps, remembrer le parc des Ruisseaux a nécessité environ dix ans. »

Alors qu’une citoyenne s’inquiétait du coût pour l’obtention des terrains, la mairesse a tenu à la rassurer concernant son portefeuille. « Il s’agit d’un terrain de plus de deux millions de pieds carrés au total. Ainsi, cela représente un coût de 30 sous le pied carré, ce qui est un très bon prix. Le règlement sur la redevance des promoteurs devrait combler la moitié de l’investissement, tandis que des subventions devraient se charger du reste. Ainsi, la facture sera nulle pour les citoyens. »