Des solutions seront proposées pour revigorer le canal de Chambly

PATRIMOINE. Parcs Canada a mandaté quelques organismes de la région de Chambly et de Saint-Jean-sur-Richelieu, dont la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly (SHSC), pour trouver des façons de mettre en valeur l’histoire et la culture du Lieu hist

Le comité de revitalisation du canal de Chambly de la SHSC se penche actuellement sur des propositions pour promouvoir l’aspect historique, le contenu patrimonial et les éléments naturels du parcours qu’ils étudient, soit entre l’écluse 1, près du bassin de Chambly, jusqu’au pont no 9 à la limite de l’île Sainte-Thérèse et Saint-Jean.

«On veut lui donner de la vie pour que les gens participent aux activités», explique une des membres du comité, Thérèse Malo.

Le groupe a ciblé quelques points d’intérêt qu’il aimerait développer, soit les écluses 1 à 3, le pont no 7 à la jonction de la route 223 et près du pont no 9, à l’entrée du fort Sainte-Thérèse.

Il désire entre autres mettre en valeur les édifices du site, comme la Maison du surintendant, et les multiples espaces verts.

Attirer tout le monde

Un des buts de l’initiative est d’amener autant les familles, les aînés que les adolescents à venir visiter le parcours d’une vingtaine de kilomètres en bordure du canal.

Pour ce faire, la SHSC compte proposer un parcours virtuel, accessible via un téléphone intelligent, où les visiteurs pourront lire sur l’histoire du lieu.

«En mettant de l’avant un tel parcours, les ados pourront voir sur leur téléphone une description des lieux à proximité, affirme un autre membre du comité, José Mongeau. Les navigateurs pourraient aussi l’utiliser. Ça pourrait rendre le parcours un peu plus vivant.»

Thématiques

Le comité de revitalisation propose aussi d’élaborer des thématiques pour agrémenter le passage des visiteurs.

«On pourrait développer sur un thème artistique ou même parler d’ornithologie», illustre sa collègue, Marie Chassé.

La SHSC a aussi lancé l’idée d’organiser un concours de sculpture sur le thème de la navigation.

Les cinq membres suggèrent également une uniformité architecturale et de faire valoir ceux qui ont œuvré à la construction du canal de Chambly, qui semblent oubliés par la toponymie chamblyenne comme avait confié le président de la SHSC, Paul-Henri Hudon, dans le dossier de la toponymie du Journal de Chambly.

«Ce qui manque à la toponymie, c’est les gens qui ont travaillé sur le canal, comme les entrepreneurs, les surintendants, les commissaires. Comme suggestions, on pourrait nommer certains endroits comme les ponts et les écluses, qui sont numérotés, ou les logettes [les petits bâtiments situés en bordure du canal], pour faire connaître les constructeurs», explique-t-il.