Des Réunionnais charmés par Chambly et le Québec

Les paysages, la nourriture, les activités hivernales, les traditions de Noël, l’architecture et l’accueil ont séduit une famille de l’Île de La Réunion en visite à Chambly.
Julien Gendraud, sa conjointe Florence ainsi que leurs deux filles Lucie, 11 ans, et Camille, 8 ans, ont séjourné un mois au Québec. Ils ont quitté le pays peu de temps après l‘entrevue. Un voyage de dix-huit heures de vol, entrecoupé d’une escale de douze heures à l’aéroport.
Ils ont trouvé la ville de Chambly chaleureuse. Ils ont adoré l’architecture de la municipalité. « Une histoire s’en dégage », affirme Mme Gendraud. Les paysages que Chambly offre, notamment au fort, et la vue sur la rivière Richelieu lui ont plu. « On n’a pas l’habitude de voir des paysages plats. C’est beau », explique-t-elle.
Son conjoint a particulièrement apprécié être si près d’une grande ville comme Montréal tout en ayant l’impression d’être en campagne.

Découvrir l’hiver

Au départ, Mme Gendraud, qui était venue au Québec il y a quinze ans dans le cadre d’un échange, voulait voir les couleurs de l’automne. Mais la famille a plutôt opté pour venir découvrir l’hiver. Elle a séjourné ici du 20 décembre au 17 janvier.
« On voulait montrer à nos filles un vrai Noël, comme ce que l’on voit dans les films, indique Mme Gendraud. À La Réunion, c’est différent. Il fait plus chaud. On n’a pas de sapin naturel, de lumières ni de décorations comme ici. » « J’en ai pris plein les yeux », ajoute son mari.
Pour qu’ils profitent pleinement de l’hiver, leurs hôtes ont trouvé l’équipement nécessaire. Les visiteurs ont découvert certains articles qu’ils ne connaissaient pas. « La première journée, Camille ne trouvait pas le mot pour dire manteau parce qu’elle n’a pas l’habitude d’en mettre », souligne le père. Il ajoute avoir été surpris du temps nécessaire pour se préparer. « Chez nous, en trente secondes, on est assis dans la voiture, prêts à partir. Ici, ça nous prenait quinze minutes », soutient-il.

« J’ai adoré la poutine! Ah, et aussi le sirop d’érable! » – Julien Gendraud

Les membres de la famille ont essayé une variété de sports : raquette, glissade, ski, motoneige, patinage, traîneau à chien et curling. « J’ai tout aimé! », affirme M. Gendraud. Sa plus jeune aussi. « J’ai aimé les sports d’hiver. Le ski, le traîneau à chien, où j’ai pu caresser un chien, et la glissade », dit-elle.
La famille a également fait une bataille de boules de neige et des balades dans les rues de Chambly. « C’est une ville qui donne envie de s’y promener. Il y a beaucoup de places pour le faire », indique Mme Gendraud.

Nourriture

L’autre aspect qu’ils ont particulièrement apprécié du Québec, c’est la nourriture et les plats typiques d’ici.
« J’ai adoré la poutine!, s’exclame M. Gendraud. Les hot-dogs et le bacon aussi. On en retrouve chez nous, mais pas d’aussi bons. Ah, et aussi le sirop d’érable! » La famille est repartie avec six conserves de sirop dans ses bagages. « Une chance qu’on n’est pas limités sur le sirop », blague sa conjointe.
Le souvenir marquant de leur plus vieille est la nourriture. « J’ai adoré les cretons et le sirop d’érable », mentionne Lucie.

Conduire

Les Réunionnais ont parcouru une partie du Québec. Ils ont visité les Cantons-de-l’Est, Québec, Charlevoix, les Laurentides et l’Outaouais. Le couple a donc appris à conduire dans les conditions hivernales et sur les routes du Québec.
« J’ai adoré la convivialité sur les routes. Par contre, nos feux de circulation sont placés là où on arrête. On s’est fait avoir quelques fois », raconte M. Gendraud.

Différences

Les membres de la famille ont soulevé quelques différences entre le Québec et leur pays d’origine. Un élément qui a marqué particulièrement Mme Gendraud est la dimension de plusieurs articles. Elle estime que les appareils ménagers, les mobiliers ainsi que certains emballages de nourriture sont plus volumineux que ceux vus chez elle. Son conjoint a été impressionné par les rayons de bières de microbrasseries dans les épiceries. « Il y a de bonnes bières. C’était impressionnant de voir la quantité », dit-il.
Ils ont constaté que les Québécois étaient plus écologiques qu’eux, notamment par la gestion des déchets. « Nos rues sont sales, comparativement à ici. Les gens n’ont pas de respect et jettent parfois les déchets dans la rue », souligne Mme Gendraud.
Le besoin de protection n’est pas le même, selon M. Gendraud. Il affirme que chez eux, tout est barré, même les fenêtres, et les maisons sont clôturées.