Des pierres tombent de l’église Saint-Nom-de-Marie à Marieville

[L’église du Saint-Nom-de-Marie, à Marieville, a perdu des pierres de l’un de ses clochers du côté de la rue du Pont, le samedi avant Pâques.
Ghyslaine Bédard, responsable à l’administration à la fabrique de Marieville, indique avoir reçu un appel en matinée samedi pour l’informer. « De ce que j’ai su, c’est un passant qui a vu les pierres par terre et qui a téléphoné au 911 », mentionne-t-elle.
Des représentants de la fabrique, dont elle et le curé, se sont rendus sur les lieux pour « constater les dégâts ». Il n’y a eu aucun blessé dans cette mésaventure.
Ils ont fait appel à l’architecte qui les guide dans leurs rénovations. Ce dernier est venu avec un ingénieur expert en structure, spécialisé dans les églises. « L’ingénieur a fait le tour de l’église pour voir si elle était sécuritaire. Il nous a confirmé que la structure était bonne et sécuritaire », indique Mme Bédard.
La fabrique a communiqué avec ses assurances. Des experts en sinistre ont été mandatés par celles-ci pour évaluer la situation. Au moment de l’entrevue, un ingénieur expert en structure, mandaté par les assurances, devait passer dans un délai rapproché. Son inspection plus poussée permettra de connaître la cause de cet incident.
« Je n’ose pas avancer de raison tant que l’expert n’est pas passé », soutient la responsable à l’administration.

« Je n’ose pas avancer de raison tant que l’expert n’est pas passé » – Ghyslaine Bédard

Financement

L’inspection déterminera également si les assurances indemniseront la fabrique ou non. « On espère être indemnisé, mais on ne le sait pas encore », affirme Mme Bédard.
Elle ajoute qu’indemnisée ou non, la fabrique n’aura pas le choix d’effectuer les rénovations. « En tant que propriétaire, il faut voir à la sécurité », dit-elle.
Mme Bédard précise que « comme toute paroisse, celle de Marieville ne possède pas des millions ». Le coût des travaux n’est pas connu. La fabrique a l’habitude d’accumuler une somme d’argent en vue de faire une rénovation spécifique. Le budget pour celle-ci n’est donc pas disponible si la paroisse n’est pas indemnisée.
« Tous les dons sont toujours appréciés. Ça prend beaucoup de sous pour entretenir l’église, qui est une grande bâtisse », souligne la responsable.

Fermetures

L’événement a entraîné la fermeture de la rue près du bâtiment. « Le Service de sécurité incendie et des travaux publics de Marieville est intervenu pour sécuriser les lieux et procéder à la fermeture de la rue du Pont, entre les rues Claude-De Ramezay et Cartier. Elle demeure fermée jusqu’à nouvel ordre », mentionne Marie-Ève Hébert, responsable des communications pour la Ville de Marieville. Mme Bédard mentionne de son côté que la sécurité a été accrue pour les élèves qui fréquentent l’école de Ramezay, édifice Crevier, par la présence de gardiens de sécurité lors de leur déplacement.
La bibliothèque commémorative Desautels, se trouvant dans l’église et appartenant à la Municipalité, a également été fermée jusqu’à mardi par mesure préventive. « La Ville a procédé à la réouverture de la bibliothèque après avoir reçu l’assurance que la structure était sécuritaire », précise Mme Hébert.
La messe du dimanche de Pâques s’est tenue à la salle des Chevaliers de Colomb. « On ne pouvait pas attendre au dimanche matin pour prendre la décision. Le curé a pris la décision. On voulait laisser un délai pour ne pas effrayer les gens », indique Mme Bédard. Les activités ont maintenant repris dans l’église.