Dépassements de prix dans des projets de Carignan

Des coûts qui explosent dans des projets à Carignan

Le maire de Carignan, Patrick Marquès, revient sur des dépassements de coûts volumineux de deux projets qui ont eu lieu sur le territoire de la municipalité.

En août 2022, la Ville a octroyé un contrat, pour des travaux de réfection du chemin Brunelle, à Les entreprises Michaudville, au montant de 1,573 M$. En septembre, une correction a été apportée à l’effet qu’il s’agissait plutôt de 2,175 M$.

En novembre, une autorisation de dépenses supplémentaire de 337 000 $ a été approuvée.

En janvier 2023, un contrat de 2,5 M$ a été octroyé à CAP excavation pour le retrait et la disposition de sols de remblai sur le terrain de l’ancien hôtel de ville de Carignan. Un montant supplémentaire, soit 505 000 $, a été autorisé par le conseil à l’entrepreneur, par le biais d’une résolution lors d’une assemblée extraordinaire au mois de mars. En janvier dernier, une nouvelle résolution a été adoptée pour octroyer un montant de 157 313 $ à cette même compagnie. « Il y a tout le temps des situations qui sont des découvertes en cours d’exécution des travaux. On n’est pas à l’abri de ça », explique Patrick Marquès, maire de Carignan.

» On n’est pas à l’abri de ça. » – Patrick Marquès

Pour le projet du chemin Brunelle, le maire fait référence à des enjeux de « drainage sur la voie d’accotement et de remblais supplémentaires pour la fondation de la route ». Concernant le projet situé sur le terrain de l’ancien hôtel de ville, M. Marquès soutient que « des matières devaient être envoyées dans des lieux spécifiques en raison de sols contaminés. C’est ce qui fait que les coûts ont explosé par rapport à ce qui était prévu initialement ». Le maire soulève un « terme à la mode » en parlant de » frais d’impact « . « C’est ce qui nous est servi depuis la COVID », dit-il.

Stéphanie Lefebvre, conseillère municipale du secteur de Carignan-Salières, s’inquiète de la gestion des finances municipales. « Les dépenses devront être priorisées et mieux planifiées pour éviter des dépassements de coûts majeurs. La situation économique actuelle nous dirige vers des années où l’on devra faire des choix afin d’allouer la meilleure part du budget à nos activités essentielles, notamment nos infrastructures », estime-t-elle.