Carignan : des citoyens ont hâte d’avoir leur parc

Le conseiller municipal Daniel St-Jean promet de faire le suivi de la demande faite par un groupe de citoyens qui souhaite l’aménagement d’un parc sur la rue Édouard-Harbec, à Carignan.
Lors de la dernière assemblée du conseil, plusieurs citoyens accompagnés de leurs enfants ont présenté une lettre signée par 45 résidants.
Les citoyens ont tenu à rappeler que les démarches ont été effectuées en 2013 auprès de la Ville par un résidant. « Il y a eu plusieurs changements administratifs au sein du conseil municipal, et malgré de nombreux efforts et démarches de M. Rondeau, la Ville n’a jamais entrepris le projet. L’ancienne administration a fait l’acquisition de trois terrains pour l’aménagement du parc, mais depuis la mise en place de la nouvelle administration, il n’y a eu aucune suite au projet. »
À l’époque, souligne-t-on, « il y avait peu de maisons construites sur notre rue, mais au cours des dernières années, le quartier s’est développé, des liens de voisinage se sont créés, et nous formons dorénavant une réelle communauté ».
Ils ont aussi mentionné que « la trentaine d’enfants (qui) habitent cette rue ne resteront pas jeunes très longtemps, d’où la nécessité d’agir rapidement. (…) Outre les bienfaits de l’activité physique bien sûr, soulignons également l’importance de la socialisation et la création des liens et de sentiments d’appartenance à notre petite communauté ».

Étroitesse du terrain

La rue Édouard-Harbec se trouve dans une bande riveraine dans le secteur Sainte-Thérèse, Salaberry et de la Source. Un quartier coincé entre Richelieu et Chambly qui fait dire à ces citoyens qu’ils sont éloignés des autres secteurs de Carignan. « Compte tenu de notre éloignement, nous devons souvent nous tourner vers les villes de Chambly et de Richelieu pour l’accès à plusieurs services (écoles, loisirs… et parcs). »
Ils disent ne demander rien de déraisonnable et savent que l’espace du terrain sur lequel est projeté l’aménagement du parc est restreint. « Il serait certainement possible d’aménager un espace sécuritaire et amusant avec par exemple un module à escalader, une glissade, et un revêtement de sol approprié. »

« la trentaine d’enfants (qui) habitent cette rue ne resteront pas jeunes très longtemps, d’où la nécessité d’agir rapidement. (…) Outre les bienfaits de l’activité physique bien sûr, soulignons également l’importance de la socialisation et la création des liens et de sentiments d’appartenance à notre petite communauté. » – Les signataires de la pétition

Le groupe de citoyens a rappelé que l’endroit prévu pour l’aménagement du parc figure « dans les plans initiaux de la ville et pour lequel nous avons contribué financièrement 10 % lors de l’achat de nos terrains ».
« La problématique, c’est au niveau de la dimension du terrain, c’est ce qui nous limitait », a répondu le maire Patrick Marquès en évoquant aussi la proximité d’une zone humide.
« À la base dans le plan du plan du promoteur, il y avait deux terrains. (…) Le choix qui a été fait en 2013 était d’avoir 10 % en argent au lieu d’un espace vert », a affirmé pour sa part le conseiller Daniel St-Jean.
Le maire a tenu à souligner que la Ville a un budget pour les parcs. Il a aussi indiqué que lors de projets de construction résidentielle, l’administration va s’assurer que les parcs soient aménagés dès le commencement des travaux et non à la fin.
Patrick Marqués dit ne pas être en mesure de fixer une échéance pour l’aménagement du parc. Le conseiller Daniel St-Jean a dû ajouter qu’il va relancer les responsables du service d’urbanisme et promet aussi de faire le suivi de ce dossier.