Christine Goupil récompensée à titre posthume

Une résidante de Chambly, Christine Goupil, a été récompensée à titre posthume pour son implication en matière d’éducation.
Les distinctions se succèdent pour Christine Goupil, décédée en 2018 à l’âge de 49 ans. Après avoir été nommée membre de l’Ordre de l’excellence en éducation l’an dernier, l’école de Verdun où elle a enseigné a inauguré en début de semaine sa bibliothèque en l’honneur de cette enseignante-orthopédagogue.
L’Ordre de l’excellence en éducation est une distinction remise pour la première année par le ministère de l’Éducation. Elle concrétise la volonté du gouvernement du Québec de souligner officiellement le mérite de ceux qui se distinguent par leur participation au rehaussement de l’enseignement québécois.
Ce sont 51 récipiendaires qui ont reçu le titre de Membres du Conseil de l’Ordre, Membres émérites ou encore Membres. « C’était plutôt émouvant de voir ma femme être nommée au milieu de grandes figures du Québec, entre autres Paul Gérin-Lajoie (premier titulaire du ministère de l’Éducation du Québec) », indique son conjoint Yves Lamontagne.
Mme Goupil était bien connue du côté de Verdun, où elle a été enseignante-orthopédagogue pendant près de vingt-deux ans auprès des élèves de l’école primaire Lévis-Sauvé.
« Elle n’arrêtait pas de travailler. Son métier était une passion pour elle, son histoire de vie. Cette récompense, même posthume, montre à tout le personnel enseignant qu’ils ne travaillent pas pour rien, et que leur engagement est toujours reconnu », précise M. Lamontagne.
C’est une récidive d’un cancer du sein qui a emporté l’an dernier Mme Goupil, mais son nom et son implication resteront gravés à l’école primaire Lévis-Sauvé, comme l’indique son conjoint. « L’école, en concertation avec la Commission scolaire Marguerite-Bourgeois, a inauguré officiellement sa bibliothèque en son nom pour son accomplissement au cours de ses années passées. »

Fondatrice du CPSC Les Petits Renards

En plus de son avant-gardisme dans la pratique de sa profession, elle a aussi fondé le Centre de pédiatrie sociale et communautaire (CPSC) de Verdun « Les Petits Renards », un organisme associé à la fondation du Dr Julien.
« Elle a vécu une vie dédiée à l’aide aux enfants en difficultés d’apprentissage. N’eût été cette maladie qui l’a emportée, ce qu’elle a accompli n’aurait été que le début de ce qu’elle aurait pu réaliser », d’indiquer M. Lamontagne.
M. Lamontagne est aussi fier de ces reconnaissances faites à sa femme pour ses deux filles. « Elles ne sont pas vieilles, mais quand elles voient toutes ces marques de reconnaissance attribuées à leur mère, elles se rendent compte de tout ce qu’elle a fait. »
Pour honorer sa mémoire, la famille de Mme Goupil avait indiqué dans son avis de décès qu’il était préférable pour ceux qui le souhaitaient de faire un don au CPSC Les Petits Renards qu’elle a fondé, plutôt que de lui offrir des fleurs.