Ce sera un Dek hockey au parc Genest

Les tenants d’avoir un Dek hockey au parc Genest ont été plus nombreux lors du vote organisé par la Ville de Carignan dans le cadre du premier budget participatif.
Le projet gagnant a eu 259 votes contre 228 pour la Pente à glisser au parc Forget. Le Sentier d’interprétation de la pointe nord de l’île aux Lièvres et la Halte vélo « Le pavillon vert » ont obtenu respectivement 159 et 110 votes pour un total de 756.
« Quatre beaux projets, a lancé Diane Morneau mairesse suppléante en remplacement du maire Patrick Marquès. Même ceux qu’on a dû éliminer sont fort intéressants, mais ça ne correspondait pas aux critères. (…) C’est évident que ça nous inspire dans nos prochains projets. »
Des projets qu’un citoyen, lors de la période de questions, souhaite que l’on relance non pas seulement au cours de l’été, mais également lors de la période hivernale.
Le Dek hockey est une installation qui permet de pratiquer le hockey sur glace, mais également la crosse durant l’été. Le projet sera réalisé en 2019 et l’enveloppe globale pour le budget participatif a été fixée à 50 000 $.
La vitesse sur le boulevard Désourdy
S’il y a un sujet qui a occupé les élus et l’auditoire lors de la dernière séance du conseil municipal, c’est bien le problème de vitesse qui a été soulevé par des citoyens.
« On vient d’acheter une maison et on savait que le boulevard est très passant. Cependant, il y a des gens qui roulent à une vitesse excessive », a déploré un citoyen qui dit représenter les résidants de cette artère.
« Dans une semaine, il y a eu deux accidents », a rapporté ce citoyen qui dit avoir proposé l’aménagement de dos d’âne afin d’obliger les automobilistes à ralentir. Et d’ajouter : « il faut que ça bouge ! »
Une consultation le 19 septembre
« Vous allez être heureux d’apprendre que ça bouge », a répondu Diane Morneau en faisant référence aux rencontres du comité de la circulation. « Évidemment, peu importe, où ça se passe à Carignan. Quand on a un problème de vitesse, il faut appeler la police et même si elle ne se présente pas, elle va garder les statistiques des appels. (….) C’est très important de sensibiliser la police même si elle ne peut pas venir au moment où ça se passe. On a travaillé avec eux. Il y a un plan qui a été mis en place en juin (et) ajusté durant l’été. »
La mairesse suppléante informe qu’une consultation sera tenue le 19 septembre à partir de 19 h à la salle du conseil. « Une consultation qui va vous permettre de commenter sur ce que vous allez voir et si vous avez des ajustements à faire. »

« C’est très important de sensibiliser la police même si elle ne peut pas venir au moment où ça se passe. » – Diane Morneau

Une annonce qui a été bien accueillie par un autre citoyen. « Heureux de l’entendre, mais est-ce qu’on va utiliser le Guide d’élaboration de politique d’information et de consultation citoyenne (publié par l’UMQ en 2012) ? », s’est-il interrogé en ajoutant souhaiter avoir le plan avant la rencontre du 19 septembre. Ce à quoi Diane Morneau répond que la proposition est de le faire le jour même.
« Ce que le citoyen veut c’est qu’on utilise une politique-cadre pour établir la façon dont sera faite la consultation, a commenté le directeur général, Vincent Tanguay. Dans le cas présent, on n’a pas finalisé encore comment les consultations pourraient se faire. (…) Ça fait partie des bonnes pratiques (d’avoir le plan) quelques jours avant si le conseil accepte. »
Rappelons que la question de la vitesse et de la circulation a été abordée lors de la séance du 4 juillet. L’installation d’un indicateur de vitesse, avait affirmé le maire Patrick Marquès, va permettre « d’enregistrer le nombre de véhicules et la vitesse. » Ces données devraient amener la Ville à trouver des solutions et les proposer lors de la séance de consultation prévue le 19 septembre.