Rues non terminées par le promoteur : Carignan fera les travaux

La Ville de Carignan a pris la décision de faire les travaux qui auraient dû être réalisés par les Habitations Malachite dans les rues Ambroise-Joubert, Charlotte-Dubuc et Étienne-Provost.
« Ça fait un an que la Ville bouge, mais les travaux n’ont pas été exécutés dans les délais prévus », a réagi le maire Patrick Marquès à la suite du litige qui a amené la Ville à entreprendre des procédures légales contre Marc Gagnon, promoteur et propriétaire des Habitations Malachite, pour le projet “ Boisé du Parchemin ”.
Dans un entretien avec le Journal de Chambly, tenu assez récemment, soit avant que Carignan ne prenne cette décision, M. Gagnon affirmait que « les travaux seront achevés d’ici le 15 juillet ». M. Gagnon n’a pas rappelé le Journal pour commenter la suite de ce dossier.

« Ça fait un an que la Ville bouge, mais les travaux n’ont pas été exécutés dans les délais prévus », a réagi le maire Patrick Marquès. » – Le maire Patrick Marquès

« À la suite de nombreuses rencontres pour assurer la réalisation des travaux engagés par le propriétaire responsable des rues Ambroise-Joubert, Charlotte-Dubuc et Étienne-Provost, à la suite de l’évaluation de ses options, la Ville n’a eu d’autres choix que de se porter acquéreur des rues pour procéder elle-même à la réalisation des travaux. Désormais propriétaire des trois rues, elle assumera le financement desdits travaux à même ses fonds généraux. Un échéancier sera bientôt présenté à la population résidante à cet égard », a fait savoir la Ville.
Celle-ci tient à rappeler que depuis l’été dernier, elle « a maintenu les trois rues dans un état carrossable en procédant ponctuellement à des travaux de recharge granulaire, de nivelage de la chaussée, d’épandage d’abat-poussière lorsque requis. De la même façon, les fossés ont été nettoyés, les débris ramassés et la station de pompage a été mise en service ».
L’intervention de la Ville était fort attendue par les citoyens de ces rues. Lors de la dernière assemblée du conseil, un résidant de la rue Étienne-Provost a interpellé les élus pour qu’ils trouvent une solution. « Est-ce qu’on va finir par avoir une rue? », s’est interrogé ce résidant. Il a fait état d’« absence d’asphalte, de présence de poussière, pas de bordure, pas de lampadaires. Pourquoi devrais-je payer des taxes alors que je n’ai pas de services? a-t-il poursuivi. C’est quoi notre recours pour faire respecter l’entente (conclue avec le promoteur)? »
Le maire a indiqué au Journal que la Ville entreprend des procédures contre le promoteur du fait qu’il n’a pas respecté ses engagements. Il n’a pas voulu dire si la Ville sera remboursée ou non.