Besoin de plus d’espace
Alors qu’elle souligne sa première année d’existence, la friperie installée à la paroisse de Sainte-Angèle-de-Monnoir signale qu’elle déménagera cet été.
Le lieu, déjà implanté dans la communauté, a besoin d’espace. Victime de sa popularité et de la générosité citoyenne, la friperie bénéficie d’une superficie, au sein de l’église angèloirienne, qui ne suffit plus. L’ampleur de l’initiative avait même forcé le comité organisateur à fermer la benne à dons cet hiver, car il n’était plus possible de mettre davantage de matériel sur le plancher. « On ne veut plus avoir à faire ça pour ne pas créer une habitude où les gens iront porter leurs dons à d’autres places », affirme Véronique Paré, l’une des cinq femmes à l’origine de la friperie.
Rencontre avec la Municipalité
Celles qui ont mis sur pied la friperie de Saint-Angèle ont donc exposé le problème au conseil municipal. « Il est apparu au conseil municipal qu’il était de son devoir de contribuer à trouver une solution pérenne au problème de croissance auquel la friperie est actuellement confrontée », écrit Denis Paquin, maire de la Ville.
À l’issue de cette démarche, il a été convenu que la friperie sera relocalisée au parc Noël-Dubé, où se trouve le centre communautaire. Le lieu permettra plus du double de surface que ce que possède la friperie à même l’église. Sans date précise, le déménagement aura lieu au courant de l’été.
Auparavant, la friperie remettait une portion de ses profits à l’église. Désormais, cet argent pourra servir à louer le lieu à la Ville à un tarif qui n’est pas encore dévoilé pour le moment.
Le friperie est en démarche pour devenir un organisme sans but lucratif (OSBL). Un conseil d’administration, au sein duquel un membre du conseil municipal siègera, sera créé. « On va essayer d’ouvrir une journée de plus pour avoir trois jours d’ouverture pour les citoyens. C’est l’entente que l’on a pour le moment », explique Véronique Paré.
« La Municipalité s’est dit qu’elle ne pouvait pas retirer la friperie. » – Véronique Paré
Élise Robert, membre du quintette, avait mentionné plus tôt au journal que la friperie avait pris une « dimension sociale » dans la communauté. « La Municipalité s’est dit qu’elle ne pouvait pas retirer la friperie. C’est un service communautaire que souhaite garder la Ville », ajoute Mme Paré.