Autonomik! tire le frein à main

L’entreprise d’autopartage Autonomik! arrête ses services de manière provisoire.

Le 18 octobre 2016, les MRC de Marguerite-D’Youville et de la Vallée-du-Richelieu, avec la participation d’acteurs régionaux et nationaux en environnement, en transports et en économie sociale, ont tenu, à la Maison des jeunes de Sainte-Julie, l’assemblée générale de fondation d’Autonomik!, un organisme de véhicules en libre-service.
Très vite, plusieurs municipalités ont adhéré au projet, comme Chambly ou encore Carignan, pour proposer à leurs citoyens une solution d’autopartage parfois avec des véhicules d’Autonomik!, parfois avec les véhicules de la Ville après les heures de travail.

« L’entreprise d’économie sociale Autonomik a annoncé l’arrêt de son service d’autopartage. La Ville de Chambly étudie différentes possibilités afin d’obtenir un service équivalent », avons-nous pu lire sur le site de la Ville de Chambly, apprenant ainsi qu’Autonomik! fermait temporairement ses services. La mairesse de Chambly, Alexandra Labbé, n’a pas retourné notre appel afin de connaître les possibilités qu’envisage de mettre en place la Municipalité.

« La Ville de Chambly étudie différentes possibilités afin d’obtenir un service équivalent. »
– Ville de Chambly

Un service en expansion
Pourquoi? Pour combien de temps le service sera-t-il interrompu? Il a été impossible de contacter une personne de l’organisation, qui indique simplement sur son site Internet que depuis le 16 janvier, le service est interrompu. « C’est avec beaucoup de tristesse que le conseil d’administration d’Autonomik annonce une fermeture temporaire des services d’autopartage à partir du jeudi 16 janvier à 11 h. Les réservations déjà effectuées pour le vendredi 17 janvier pourront être honorées. Malheureusement, au-delà de cette date, le service d’autopartage Autonomik est suspendu temporairement. Il ne s’agit pas d’une fermeture définitive. »

L’organisation bénévole, qui n’a qu’une seule employée, cherche des solutions depuis septembre 2019. « Le conseil demeure confiant d’arriver à une réponse positive qui permettra d’assurer que les usagers de l’autopartage puissent continuer à avoir accès à ce mode de transport convivial et accessible. »
Marieville, Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Saint-Césaire et Sainte-Angèle-de-Monnoir sont des municipalités ciblées par l’organisme à but non lucratif d’économie sociale. Un développement qui aura pris du retard avec cette fermeture temporaire.