Au mondial de triathlon
Grâce à son temps à l’Ironman de Lanzarote, en Espagne, Samuel Côté s’est qualifié pour les championnats du monde en septembre en France. Présentation d’un athlète polyvalent.
Samuel Côté est heureux de son temps. Lors du récent triathlon de Lanzarote, le Chamblyen a bouclé le parcours (3,8 km de natation, 180 km à vélo et 42,2 km à pied) en 10 h 04, soit le meilleur temps de sa catégorie 18-24 ans. « Je suis très content de ma performance même s’il est impossible de comparer les chronomètres puisque les parcours sont différents, souligne l’athlète. L’Ironman de Lanzarote est réputé pour être le plus dur au monde à cause de son dénivelé en vélo et son exposition au vent. La ville est située sur une île au milieu de l’océan. »
Le triathlon est une épreuve très exigeante. Samuel Côté est passionné depuis quelques années et s’entraîne avec discipline. « C’est vrai que je fais attention à ce que je mange, mais je ne compte pas les calories non plus. De toute façon, je ne suis pas attiré par la malbouffe, ce n’est pas dans ma personnalité. Il est possible que je mange une crème glacée, je peux me l’autoriser. »
Préparation en France
La fièvre du triathlon s’est manifestée un peu par hasard. « Plus jeune, je jouais au soccer et au hockey, rappelle l’homme âgé de 24 ans. J’ai ensuite commencé le tennis avant de revenir vers les sports collectifs. J’ai toujours aimé courir. Un jour, des amis m’ont emmené faire du vélo sur route. C’est là que j’ai eu la piqûre! J’ai ensuite participé à mon premier triathlon à Chambly en 2016. C’était le point de non-retour. En ce moment, je cherche aussi des commanditaires pour poursuivre l’aventure. »
Désormais, l’Ironman de Nice se profile. L’épreuve aura lieu le 10 septembre prochain. Un heureux hasard, puisque le Chamblyen connaît plutôt bien le Sud de la France. « Je me suis entraîné cet hiver du côté de Montpellier et de Toulon, c’est plus pratique sans la neige. En ce moment, je travaille à distance et je vis aussi sur mes économies. »
Actuellement, Samuel Côté est revenu à Chambly et pourrait s’autoriser une sortie lors du demi Ironman de Magog en juillet. « Je dois voir dans quelle condition physique je suis. Ma période de récupération de la course de Lanzarote se termine et je pourrai m’entraîner à plus haute intensité. Il faut bien gérer son corps pour éviter la blessure. Notre entraînement est un peu comme celui des marathoniens. On ne peut pas faire une course complète pour pratiquer. De mon côté, je fais des séances de huit heures par jour en gardant des réserves. »
Mais le jour de la course, c’est différent. « C’est plus long et on donne tout!, poursuit l’athlète. Mais l’aspect mental n’est pas à négliger. L’Ironman, c’est 90 % dans la tête! C’est une préparation de tous les jours. La gratification n’est pas instantanée et on souffre lors de la course. Mais on continue. Par contre, la satisfaction est multipliée par dix lorsqu’on franchit la ligne d’arrivée. »