Ajout d’un feu de circulation à Saint-Césaire: les commerçants unissent leurs voix

Plusieurs commerçants de Saint-Césaire et la Commission scolaire des Hautes-Rivières ont joint leurs voix à celles de citoyens pour demander l’ajout d’un feu de circulation à l’intersection de la route 112 et de la rue Neveu. Selon une lettre émise par le ministère des Transports (MTQ), Québec, des analyses sont présentement en cours pour déterminer le meilleur scénario.
« Ce besoin est déjà confirmé et il n’est pas remis en question. […] Par contre, la réalisation de ces travaux devra s’effectuer en partenariat avec la Ville, puisqu’une contribution financière de celle-ci sera exigée », peut-on lire dans la lettre du MTQ dont le Journal de Chambly a obtenu copie.
Au moment de mettre sous presse, la Ville n’avait toutefois pas reçu cette lettre, la copie ayant été envoyée par erreur au maire de Marieville, plutôt qu’à celui de Saint-Césaire.
« Les dernières conversations que nous avons eues avec le MTQ, c’est qu’il reconnaît l’achalandage, que le dossier cheminait bien, mais qu’il y a encore des analyses complémentaires à faire », mentionne la directrice générale, Isabelle François.
« C’est la deuxième année que nous faisons cette demande. On pousse tous dans le même sens », ajoute-t-elle.

L’union fait la force

Cet été, Jean-Paul Pelletier avait déposé une pétition de près de 500 signatures à l’hôtel de ville pour demander l’ajout d’une lumière à cet endroit.
Selon ses calculs, près de 14 000 véhicules circulent sur la 112 à Saint-Césaire en une journée. « Il y a beaucoup d’étudiants qui traversent la 112. Il n’est pas rare que l’on doive attendre au moins 15 minutes pour réussir à passer », lance-t-il.
Pour faire avancer son dossier, il a rencontré plusieurs commerces du secteur pour leur demander leur appui.
Parmi ceux-ci, les usines Ballin et Amcor, l’épicerie Super C, ConfortMédic Technologies, Cartier emballages, la caisse Desjardins, le groupe NovaFlex ont tous répondu favorablement à l’appel.
Le ministère des Transports n’avait pas rappelé au Journal, au moment de publier cette nouvelle.